l'album d'Idir a accompagné mon entrée dans l'âge adulte (celui des premières années de travail professionnel). Il regroupe des duos ou trios ou plus d'exception, des instants de grâce où seuls résonnent la poésie et les discours, où le mot fraternité est si joliment illustré, interprété et incarné.
Dans cet album d'exception maintes fois entendu (car il a fait partie de mon quotidien pendant de nombreuses années et par les valeurs qu'il porte), trois chansons ici extraites :
A Vava Inouva 2 (avec la chanteuse écossaise Karen Matheson)
A Tulawin (une Algérienne debout) (avec Manu Chao sous un discours de Khalida Toumi, auparavant Khalida Messaoudi, immense féministe algérienne)
Un homme qui n'a pas de frère (avec le groupe toulousain Zebda)
Idir, si humble et généreux chanteur, grand humaniste de Kabylie et profondément féministe, est décédé hier, victime de la Covid-19.
Paix à son âme et un immense merci pour cette œuvre sublime laissée à l'humanité.
Je l'ai appris trop tard ce matin, sinon j'aurais mis une vidéo de lui. J'aimais bien ce chanteur, qui traçait sa route sans tapage. La radio a repassé quelques chansons et j'étais heureuse de les réentendre. Merci pour les vidéos et bon après-midi.
RépondreSupprimerTracer sa route sans tapage, sans addiction aux réseaux sociaux, sans outrance ... C'est exactement cela. Idir avait le talent tout simplement.
RépondreSupprimerUn grand compositeur que l'on entendait trop peu, sauf à avoir ses CD (un autre temps...)
RépondreSupprimerJ'aimais beaucoup la période cassettes audio puis CD : je suis une vraie nostalgique de cette periode-là.
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