Consigne fut donnée par Asphodèle, de rédiger un texte utilisant ces vingt-sept mots (on a le droit d'en oublier un) :
Invisible, fantôme, innocence, introuvable, voile, dentelle, brouillard, psyché, honnête, insignifiant, dessous, eau, politique, nudité, diaphane, visible, cristal, blog, lumière, lagon, briller, vérité, fantaisie, traverser, vagabonder, vapeur, vin.
Invisible, fantôme, innocence, introuvable, voile, dentelle, brouillard, psyché, honnête, insignifiant, dessous, eau, politique, nudité, diaphane, visible, cristal, blog, lumière, lagon, briller, vérité, fantaisie, traverser, vagabonder, vapeur, vin.
Cher François,
Pas de tweet cette fois. Je t'adresse cette simple lettre.
On ne peut pas dire que sur ce coup-là, tu aies brillé par ton élégance et que tu aies été honnête avec moi. Que cette maudite vérité te soit dure à entendre ne m'indispose plus !
Fuyant notre chambrée, devenu insignifiant voire invisible, tel un fantôme traversant Paris en scooter, sans escorte mais protégé par un casque dont les ventes ont explosé depuis, tu vagabondes et changes de cœur (à défaut de corps : d'ailleurs, un petit régime vapeur sans vin s'impose et ne devrait pas te faire de mal).
J'étais ta lumière, ton étoile (celle qui t'a mené au plus haut alors que personne ne croyait en toi), fin prête à prendre le voile (celui de la mariée, je précise !) et à me concocter une jolie robe diaphane en dentelle de Caudry, pour l'occasion. Hélas, trois fois hélas, tu viens de me répudier publiquement, de me « jeter » comme un vulgaire dessous usé.
Adieu voyage de noces, doux lagon, eau paradisiaque. Bonjour tristesse et brouillard !
Ma psyché choquée ne l'a point supporté. Je viens de perdre mon amour, mon innocence, ma fantaisie. Victime collatérale et visible des pires railleries, la nudité de mon intimité en pâture, je suis brisée (contrairement au cristal de la République qui, lui, ne semble pas souffrir de notre rupture).
Ma psyché choquée ne l'a point supporté. Je viens de perdre mon amour, mon innocence, ma fantaisie. Victime collatérale et visible des pires railleries, la nudité de mon intimité en pâture, je suis brisée (contrairement au cristal de la République qui, lui, ne semble pas souffrir de notre rupture).
Voilà, François, je te laisse sur ces derniers maux mots, peut-être un jour publiés sur un blog introuvable, qui sait ?
Valérie
J'ai volontairement omis le mot politique : je me demande bien pourquoi.
Un merci particulier à Mina (et elle seule sait pourquoi)
Les liens vers les textes des autres participants sont recensés dans le billet d'Aspho : ICI
évasion musicale : Pas besoin de toi - Joyce Jonathan (même, la belle-fille s'y met)
petit règlement de compte en douceur
RépondreSupprimermais assez médiatisée, tout de fois ! bisous et merci de ta visite.
Supprimeron devine de suite de quel François il s'agit ! Répudiation est vraiment le terme approprié ! Cependant nous ne sommes pas dans l'intimité (et tant mieux), cette histoire leur appartient ! Connaissant un peu le caractère de la "tigresse", je trouve que ça se passe un peu trop bien pour l'instant ! En tous cas bravo, ta lettre est parfaite ! :)
RépondreSupprimerJe n'ai pas souhaité m'épancher sur la dite intimité car cela ne me regarde pas. Je n'ai juste pas apprécié la répudiation, inadmissible vis à vis de la fonction qu'occupe ce cher François : il représente mon pays et je me suis sentie salie.
SupprimerMerci à toi de m'avoir exaucée. ;) A nouveau un très beau texte, certes vengeur mais aussi très élégant.
RépondreSupprimertu es toujours sympa et indulgente à mon égard. Je t'embrasse.
SupprimerJ'adore ! Et drôle de coïncidence, sur ce même défi et avec les mêmes mots, j'ai écrit cette semaine la version François / Julie :D Le mot politique sans doute !!
RépondreSupprimeroui, et tu l'as très bien fait. Bravo à toi.
Supprimerun lettre très réussie : à la fois polie et un brin assassine :-) "un petit régime vapeur sans vin s'impose et ne devrait pas te faire de mal" est excellent ;-)
RépondreSupprimerJe voulais un peu d'humour et montrer qu'on peut rester digne même si on est bafouée.
SupprimerCette lettre est d'actualité :) très amusant et réaliste.
RépondreSupprimermerci, les mots politique et transparence sont dans ce contexte !
SupprimerTu as été douce Valérie !!! Je crois qu'à ta place, j'aurais commencé une lettre pour la raturer, la trouer de la plume, la déchirer, l'avaler pour en faire du papier mâché, l'avaler pour qu'elle passe dans les cabinets, puis... je serais allée me déchaîner sur la personne du François. Karaté, mis au tapis et trampoline sur le dodu... régime assuré !
RépondreSupprimerOui, t'es bien douce !!!
Comme j'aurais aimé que le dit François rencontre ma Syl chérie ! Surtout dit à ton cher et tendre de te garder, tu es inimitable et précieuse à mes yeux.
SupprimerJolie façon de coller à l'actualité, selon un angle original !
RépondreSupprimeroui, nous avons été plusieurs à être influencées et choquées aussi.
SupprimerBonjour, on ne se connait pas encore
RépondreSupprimerje viens ici pour la 1er fois fois
j'adore ton texte, c'est bien, ca prends et on envie de lire jusqu'au bout , parfait !!!
merci beaucoup Bises
merci, Ghislaine, pour tes doux compliments. Je t'embrasse.
SupprimerExcellentissime et bien envoyé, bravo Philisine !
RépondreSupprimermerci, Anis : le Girl Power est de retour !!!! enfin, quand on ne l'opprime pas.
SupprimerJ'aime beaucoup l'idée de la lettre. Je suppose que "politique" t'a inspiré le thème de ton texte et le choix des protagonistes.
RépondreSupprimeroui, je ne voulais pas laisser passer l'occasion. Pour moi, ce fut une évidence.
SupprimerTrès original ton texte. J'aime beaucoup !! En particulier ton jeu de mots sur maux et mots... Nous nous rejoignons un peu dans l'idée. Les femmes doivent se réveiller, elles sont bien trop souvent utilisés... Bisous Philissine
RépondreSupprimerOui, car ma Valérie est malade d'amour (et d'ailleurs la vraie a vécu une vraie crise en apprenant la réalité). Alors mots et maux, tout sonne juste.
SupprimerBravo quelle originalite dans la forme
RépondreSupprimerJ aime beaucoup
Missnefer
merci, Miss Nefer et bises à toi.
SupprimerUn courrier plein de transparence sur la fin d'une idylle bien trop médiatisée.Ton courrier est efficace , il reste digne mais les petits piques arrivent à point .Bravo c'est un plaisir de te lire
RépondreSupprimermerci, Evalire, je t'embrasse tu es divine avec moi.
SupprimerBien dit, Philisine, mais que je plains tous ceux qui sont ainsi traités !
RépondreSupprimermoi aussi, car il faut vraiment manquer d'amour et d'empathie : d'ailleurs cette histoire nous renseigne sur François et si on avait un doute sur son manque de tact, maintenant on sait.
SupprimerSûr et certain, Elle n'a pas dit son dernier mot même si son silence est acheté cher !
RépondreSupprimerPhilisine, un sujet d'actualité que j'aurais aimé évoquer ! Belle réplique aigre-douce de celle qui n'a pas l'air trop affectée et qui va rebondir ! Je me suis régalée !
Bon dimanche et bises de Lyon
merci, Soène, j'espère que la vraie va arrêter de s'épancher par médias interposées : elle doit reprendre de la hauteur.
SupprimerTu nous plonges dans l actualité avec plus d humanité qu'elle ne veut nous en offrir...
RépondreSupprimerJ'ai essayé de montrer une héroïne digne malgré le fait qu'elle fut bafouée. J'ai parlé d'une histoire d'amour qui s'est achevée. Bises
SupprimerQuelle habileté pour placer les mots dans un texte bien d'actualité. "Répudier" est bien le terme.
RépondreSupprimeroui et c'est inadmissible en démocratie républicaine, comme ailleurs !
SupprimerBravo, j'adore !
RépondreSupprimermerci à toi.
SupprimerTrès drôle !
RépondreSupprimertu trouves ? j'ai essayé de mettre une pointe d'humour et à mon avis, ce n'est pas assez. Mon A en lisant ce texte m'a dit "encore un truc gai !" (c'était ironique)
SupprimerExcellent...même si ce n'est pas très drôle d'avoir été et de ne plus être...
RépondreSupprimerBelle exploitation d'une actualité brûlante!
merci à toi, Célestine et bises.
SupprimerJ'ai lu ta lettre dont on peut dire qu'elle est "limpide" et "explicite", d'ailleurs en éliminant le politique tu m'a mis la puce à 'l'oreille, comme quoi il ne faut pas trop en faire!... Sinon la lettre est magnifique, elle parle d'elle même, ...la réponse se fera par blogs interposés!
RépondreSupprimerMerci de ta visite chez moi Philisine.
Je me suis dit que pour éclairer ce mot "politique" quoi d emieux que son absence (ou bien sa forte présence incarnée par un des protagonistes). Son omission est volontaire : j'avais possibilité de placer le mot et je ne l'ai pas fait. Voilà, je t'embrasse.
SupprimerLol, mais alors, trop excellent ! Il fallait y penser, et tu l'as fait !
RépondreSupprimerMême si toutes ces histoires divulguées au grand public sont bien tristes, l'idée est pertinente.
oui et je n'ai écrit que des faits : le mariage est une pure invention de ma part, mais je voulais ajouter un peu de tragique-comique dans cette lettre, à l'image de l'héroïne qui ne fut pas blanche non plus dans le passé.
SupprimerExcellent comme toujours ;-)
RépondreSupprimermerci, Emma, de ton indulgence et de ta fidélité. Bises
Supprimerhi hi hi, très rigolo! (ben quoi, vaut mieux en rire, ma Valoche!)
RépondreSupprimeroui, je pense qu'elle s'en remettra : elle a un caractère fort. Bises
Supprimerquelle histoire! assez banale
RépondreSupprimeret dont tous les journaux nous régalent
au lieu de penser au sérieux
mais ton histoire: à mourir de rire
merci pour ce si gentil compliment, patchcath et grosses bises.
SupprimerTu réussis avec brio l'exercice!!!
RépondreSupprimermerci beaucoup, Piplo : je t'embrasse.
SupprimerBonsoir, je ne sais pas trop où mettre mon comm' alors , je le mets là ;) juste pour te dire que je t'ai taguée sur mon blog !
RépondreSupprimerBonne soirée bises
tu es trop chou ! Je te remercie d'avoir pensé à moi. Bisous
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