On retrouve Maximilien et ses copains, les vampires (enfin, copains est vite dit, tant cet être a l'art et la manière de s'attirer tous les ennuis de la Terre). Un petit rappel s'impose : dans Le castrat et les rois fous (le tome 1 de la série Le voleur de voix), on découvrait la métamorphose du jeune homme en héritier de Dracula. Malheureusement pour moi, j'avais raté moult détails mais c'était sans compter l'auteur, Jean-Nicholas Vachon, qui se charge au cours de ce tome 2 de nous rappeler le passé de ce petit monde (et plutôt quatre fois qu'une ! Oui, mais il faut bien cela, parce que je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi).
Maximilien reste un vampire à part : un être doté d'une double damnation (un deux en un, en quelque sorte). Bon, à sa création, on était au courant de l'existence de l'asura indien dénommé Vahram Chubin (protecteur du diamant Hope, œil de la déesse Kâlî) : V.C (aux initiales pittoresques et toilettées) reste sanguinaire et intime au corps qui le possède d'exécuter les crimes les plus odieux. Bref, pour résumer, Maximilien vit des moments totalement criminels, hanté par cet esprit un peu chaud, profondément rancunier, instable et belliqueux ! Pour parfaire la situation, notre éternel jeune homme (un brin ténébreux... normal, vous allez me dire !) est également occupé par un second esprit, celui du séraphin de Perse (késako ? un séraphin est le top du top en matière de vampire : hyper-puissant, il contrôle tout avec son cercle de séraphins... je vois que vous suivez !). Vous allez me demander, déjà emballé(e) et sous le charme : mais pourquoi un séraphin a besoin d'un pauvre guignol jeune homme alors qu'il possède de grands pouvoirs ? Mais pardi, parce qu'un vampire vieillit ! (oh the big news). Disons que son corps se délite avec le temps et pour éviter la décrépitude physique, le vampire doit changer de logis corps. Bon, le séraphin de Perse, lui, a des envies d'amours phalliques voire des pulsions sexuelles assez prononcées (deuxième nouvelle : un vampire peut désirer charnellement. Les aficionados de Twilight le savaient déjà). Résultat, notre Maximilien qui n'a rien demandé du tout, doit gérer tantôt son penchant sanguinaire tantôt l'amoureux. Mais surtout, cette bête immonde devient un gros souci à gérer pour les séraphins pas contents du tout de découvrir un vampire plus puissant qu'eux. Alors, pour calmer les ardeurs de Monsieur, reste le chant divin capable de l'apaiser (et nous avec), à ravitailler régulièrement en chair fraîche !
On y retrouve les héros du premier tome : le castrat Carlo Broshi alias Farinelli, la diva Maria Felicia Garcia dont le nom de scène vous rappellera un petit quelque chose, un nouvel arrivé dans l'histoire Paul et bien sûr du côté humain, Nathaniel, son amour de toujours Viviane et sa maman assez mal embrochée aux révélations fracassantes.
J'ai lu avec plaisir La diva et le prince romantique mais je regrette certaines invraisemblances (en particulier, l'importance de l'éther dans le soulèvement populaire de la Révolution Française et l'effet des séraphins sur l'ordre royal sont largement révocables.) et une coïncidence parentale aussi exagérément grosse que la ficelle du Da Vinci Code de Dan Brown. Le récit me semble bien construit et nourri historiquement, une jolie parité s'installe (appréciable), les vampires féminins devenant aussi détestables et aussi cruelles que leurs pendants masculins. La fin est réussie et relance bien l'intrigue. L'écriture mériterait plus de fluidité. Un petit clin d’œil à Sharon : Sissi et son cousin Ludwig font une entrée remarquée ! À vous de voir si vous aimez le genre ou si vous voulez le découvrir.
Editions Michel Quintin (je remercie Marine Gastinel, leur attachée de presse en France, pour l'envoi de ce SP contre critique et pour sa confiance).
Date de parution programmée : le 16 mai 2012
On y retrouve les héros du premier tome : le castrat Carlo Broshi alias Farinelli, la diva Maria Felicia Garcia dont le nom de scène vous rappellera un petit quelque chose, un nouvel arrivé dans l'histoire Paul et bien sûr du côté humain, Nathaniel, son amour de toujours Viviane et sa maman assez mal embrochée aux révélations fracassantes.
J'ai lu avec plaisir La diva et le prince romantique mais je regrette certaines invraisemblances (en particulier, l'importance de l'éther dans le soulèvement populaire de la Révolution Française et l'effet des séraphins sur l'ordre royal sont largement révocables.) et une coïncidence parentale aussi exagérément grosse que la ficelle du Da Vinci Code de Dan Brown. Le récit me semble bien construit et nourri historiquement, une jolie parité s'installe (appréciable), les vampires féminins devenant aussi détestables et aussi cruelles que leurs pendants masculins. La fin est réussie et relance bien l'intrigue. L'écriture mériterait plus de fluidité. Un petit clin d’œil à Sharon : Sissi et son cousin Ludwig font une entrée remarquée ! À vous de voir si vous aimez le genre ou si vous voulez le découvrir.
Editions Michel Quintin (je remercie Marine Gastinel, leur attachée de presse en France, pour l'envoi de ce SP contre critique et pour sa confiance).
Date de parution programmée : le 16 mai 2012
Je suis pas trop vampires, même pas du tout...mais cet été, sur une chaise longue, pourquoi pas. Bisous :-)
RépondreSupprimerOui, idéal pour l'été et pour se réchauffer (c'est le cas de le dire)
SupprimerVous adorerez! ;o)
RépondreSupprimerJe nuancerai : vous aimerez ou pas.
SupprimerC'est un très joli titre qui me fait penser à la voleuse de livres.
RépondreSupprimerMaximilien est le voleur de voix : la voix des castrats et des divas l'apaise, uniquement lorsque ceux-ci sont mortels ! Problème, pour les garder près de lui, Maximilien a tendance à ouvrir la bouche (non, ce n'est ni gore, ni graveleux)
SupprimerJe suis asser jeune et le tome 1 du voleur de voix ; me donne en vie de lir le tome 2
RépondreSupprimeralors allez-y !
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