Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir. Sans pasticher notre Johnny national, le livre de Virginie Despentes sied parfaitement à cette non-couleur. A part cela, une histoire bien glauque : une jeune ado Valentine, issue du milieu bourgeois parisien, fugue alors même qu'elle est suivie depuis 15 jours par Lucie, une privée paumée de plus de trente ans. Lucie va tenter de la retrouver à l'aide de La Hyène, une freelance efficace et professionnelle, à la violence souterraine. Le périple débutera sa boucle à Paris et passera par Barcelone. Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher la lecture de cet ouvrage.
Indéniablement, Virginie Despentes sait imposer un style mi-trash, pro-lesbien, un brin sociologique. Elle présente parfaitement ses personnages Valentine, La Hyène, Lucie, Vanessa, Yacine... : certaines parties leur sont bien heureusement réservées pour mieux les comprendre. L'intrigue se tient jusqu'à l'arrivée d'Élisabeth : là, on sent que Miss Despentes n'a pas complètement réfléchi à la fin de son œuvre, d'où un flottement et une fin abracadabrantesque (comme dirait un ancien président français) et invraisemblable (vous me direz: «c'est une fiction», soit... mais quand même ! ).
Me posent un problème également :
Me posent un problème également :
a) l'emploi de pléthore de que , de qui, ... qui fait qu'à la fin, je caquète !
b) un ensemble de personnages caricaturaux à souhait, entre les banlieusards parisiens et les réflexions négatives sur l'hétérosexualité: les femmes considérées au mieux comme des chiennes et les mecs des zobards (me voilà vulgaire maintenant, au secours ! ).
En résumé, bien mais peut mieux faire.
livre édité par les Éditions Grasset.
avis d'Evalire
offert à ma biblio préférée
évasion musicale : Noir c'est noir - Johnny Hallyday (je n'ai pas pu résister)
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évasion musicale : Noir c'est noir - Johnny Hallyday (je n'ai pas pu résister)
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