Suite à la défection de son frère Akira (qui ne souhaitait pas mourir comme kamikaze mais juste rester en vie) et pour éviter le déshonneur familial, la jeune Mitsouko rejoint celui qu'elle chérit de tout son cœur, Kosaburo, jeune homme entraîné dans cette mission ultime. Pour passer inaperçue auprès des militaires, elle se coupe les cheveux et éprouve le régime sportif strict, endurant et fanatisant du code des Samouraïs. On vit son évolution, sa volonté de suivre cette destinée. Nous sommes en 1945.
Dans ce livre, tout est appréciable : écriture littéraire, phrasé mélodieux, de courtes scènes, une intrigue captivante, des personnages un peu hors du temps, sans âme et complètement happés par le joug idéologique. Vous préciser que j'ai bien aimé cette histoire semble un doux euphémisme. J'ai surtout été émue par le contexte de son ébauche. L'auteure Nicole Roland, professeure de lettres belge, a créé le personnage de Mitsouko en souvenir de sa fille Hélène trop tôt disparue, une jeune femme très imprégnée de la culture japonaise : plus qu'une dédicace, un hommage littéraire magnifique et une certaine prouesse (il a fallu un sacré détachement à Nicole Roland pour imaginer cette héroïne).
Dans ce livre, tout est appréciable : écriture littéraire, phrasé mélodieux, de courtes scènes, une intrigue captivante, des personnages un peu hors du temps, sans âme et complètement happés par le joug idéologique. Vous préciser que j'ai bien aimé cette histoire semble un doux euphémisme. J'ai surtout été émue par le contexte de son ébauche. L'auteure Nicole Roland, professeure de lettres belge, a créé le personnage de Mitsouko en souvenir de sa fille Hélène trop tôt disparue, une jeune femme très imprégnée de la culture japonaise : plus qu'une dédicace, un hommage littéraire magnifique et une certaine prouesse (il a fallu un sacré détachement à Nicole Roland pour imaginer cette héroïne).
Kosaburo, 1945 n'en demeure pas moins un vrai bijou (et pas de pacotille) que je suis heureuse d'avoir rencontré.
Éditions Actes Sud.
emprunté à ma biblio préférée (mille mercis pour cette découverte)
Éditions Actes Sud.
emprunté à ma biblio préférée (mille mercis pour cette découverte)
Jamais entendu parler !
RépondreSupprimerJe l'ai mis dans ma LàL et j'ai noté ta critique utile sur Libfly ;-)
Merci, Cath, Kosaburo 1945 est un livre magnifique, une belle rencontre
RépondreSupprimerTu ne fais pas Voisins voisines aussi ? Tu peux l'inscrire en Belgique ! Je dois le lire aussi...
RépondreSupprimerMerci, Anne, j'y avais pensé mais je me suis dit que la date de ma lecture anticipait un peu trop mon inscription à ton challenge : puisque j'ai ton aval, je le fais de suite ! Surtout que j'aimerais tellement que certains(es) lecteurs(trices) découvrent cette jolie œuvre (si ce n'est déjà fait)
SupprimerAh oui, mais où ai-je la tête !!! Oh la gaffette, c'était l'année dernière, quand Kathel l'organisait, effectivement. Ohlala je suis désolée, je ne peux pas te le rpendre, mais j'ai honte quand même, qu'est-ce que je peux être distraite (et débile, hein, tu peux le dire)
SupprimerTu es toute excusée : je retire de ce pas le logo Voisins Voisines : au moins, l'affluence des commentaires va permettre un éclairage certain sur ce livre, qui le mérite. Tu n'es pas débile et tout le monde a le droit (et même le devoir) d'être distrait dans sa vie.
SupprimerLa voici ta note de lecture, elle date de l'automne dernier, j'avais oublié ! Je l'ai lu, ce roman, et je l'ai beaucoup aimé aussi ! Bonne semaine.
RépondreSupprimeret moi, je regarde ton avis, seulement maintenant ! bises
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