Antoine a la lose : sa femme, Astrid, l'a quitté, il y a un an, pour un mec rencontré en vacances et Tonio ne s'en remet pas ; ses ados d'enfants font un peu trop leur petite vie et flirtent avec des comportements délictueux ; son boulot d'architecte le passionne autant que la consommation d'une tranche de jambon sous cellophane ; il enchaîne les plans cul excellents pour l'entretien physique, un peu navrants côté affectif etc. Heureusement, notre héros a de la ressource et organise une virée surprise à Noirmoutier avec sa sœurette, Mélanie, pour fêter dignement les quarante ans de celle-ci. Il a juste oublié un menu détail : un souvenir ancien peut provoquer l'inattention du conducteur et accessoirement, un accident de la route plutôt grave ! Mais, à force de plonger, Antoine a décidé de ne plus creuser et parfois, les rendez-vous hospitaliers le deviennent vraiment !
Honnêtement, ce livre m'a fait du bien. Bien que je ne le classe pas dans la grande littérature, Boomerang mérite sa place dans le giron populaire : un récit facile à lire et à suivre, des personnages marqués, une intrigue à double fond (la vie quotidienne d'Antoine, sa démarche pour démasquer un secret de famille), une émotion palpable sur des faits divers tragiques (le décès d'un enfant, le manque de mère...), une analyse réussie des mœurs concernant la haute bourgeoisie parisienne, une relation fraternelle bien exploitée. Loin d'être négatif, ce roman de Tatiana de Rosnay montre le reconstruction d'un homme, processus qui passe par la recherche d'unité familiale (rééquilibrage pour le bien-être de tous), par la divulgation d'un non-dit qui pourrit son existence (même si les rapports au père demeureront inexistants). Alternant récit et lettres d'amour d'une femme, Boomerang n'évite pourtant pas l'écueil de clichés sociologiques et de quelques personnages trop peu nuancés (le patriarche trop absent par rapport au sujet donné et assez caricatural, la jusqu'au-boutiste Blanche,...). Un bon roman de plage, sympa pour l'été qui s'annonce (mais si : on y croit !)
Traduction d'Agnès Michaux (Tatiana de Rosnay est française mais a écrit cette œuvre en anglais).
Éditions Le Livre de Poche
Cette lecture fut partagée avec Minou que je remercie pour l'occasion.
avis : Minou, Argali, Alex
et un de plus pour les challenges de Lystig (Noirmoutier et Paris) et de Sharon
Merci à toi aussi pour cette LC qui m'a enfin motivée à lire ce petit pavé. :) Je suis contente qu'il t'ait fait du bien et ait été le livre qu'il te fallait en ce moment, contrairement à moi. Notre avis est globalement le même, bien que j'aie l'impression de l'exprimer par le côté inverse. Je te rejoins notamment pour les stéréotypes, que j'ai davantage perçus chez les adolescents (je suis sans doute déjà dépassée, mais j'ai trouvé chacun des adolescents presque caricatural et le trait parfois trop forcé).
RépondreSupprimerBon dimanche, Phili. Bises.
Bises, minou et mille mercis pour ta participation. Quant aux ados, certes caricaturaux mais assez touchants je trouve (car bien perturbés par le situation parentale guère équilibrée et équilibrante)
SupprimerBeaucoup trop de clichés dans ses romans, à la limite du supportable pour moi !
RépondreSupprimerJ'étais dans une good mood au moment de cette lecture : je suis donc un chouïa moins sévère que toi (et certainement moins objective aussi).
SupprimerBisous du dimanche et à bientôt .
RépondreSupprimerMaman mule
Coucou et bon dimanche.
SupprimerMême pour l'été, je ne pense pas que ce soit une auteure pour moi.
RépondreSupprimerÀ ce point-là ? Bon, je n'insiste pas.
SupprimerMerci pour ta participation.
RépondreSupprimerJe t'envoie le lien pour Histoire de familles sur le nouveau blog http://deslivresetsharon.wordpress.com/2012/09/22/challenge-histoire-de-famille/
Finalement, c'est un des premiers articles que j'avais crées.
Je viens de réaliser que j'avais notifié déjà des participations dessus. La honte !
SupprimerDans ce cas je le note pour les vacances ! Merci Philisine !!!
RépondreSupprimerJe peux te l'envoyer si tu le veux. Bises
SupprimerNi vacances, ni travail... Tatiana de Rosnay n'écrit pas pour moi ! Et je ne trouve pas ma place dans le giron populaire. En tout cas, article bien sympathique.
RépondreSupprimerMais votre cas exceptionnel (mais ne le sommes tous pas ?) peut être attiré un tout petit peu par ce que propose Madame de Rosnay, non ? En tout cas, sa prose me paraît assez éloignée du champ poétique (style qui a toutes vos faveurs, me semble-t-il ?). Merci pour votre petit mot.
SupprimerToujours pas lu Tatiana de Rosnay. Par contre, Ben Harper, je suis tout à fait fan.
RépondreSupprimerJe découvre Ben Harper grâce à mon comité de lecture/DVD/CD et son album Give till it's gone fait partie de la sélection de juin. Quelle sensualité dans sa voix et franchement, il y a des morceaux musicaux de toute beauté.
SupprimerJe n'ai encore jamais lu Tatiana de Rosnay, ça devient rare, non ? Mais j'ai "Elle s'appelait Sarah" au chaud...
RépondreSupprimeret qui a été adapté au cinéma avec Kristin Scott Thomas : bonne lecture, alors !
SupprimerJérôme, Anne, moi... finalement ce n'est pas si rare que ça de ne pas connaître cette dame et ses écrits ;)
SupprimerNon, la preuve : je débute aussi (j'ai quand même un livre d'avance sur vous !!! Bon, vous allez me rétorquer que ce n'est pas, là, une saine raison).
SupprimerC'est vrai, c'est une bonne histoire comme celle que vous raconterait un ami le soir au coin d'un feu. On se laisserait captiver, on se rappellerait l'ambiance, la chaleur du feu et l'amitié mais plus l'histoire.
RépondreSupprimerAnis, tu es priée dorénavant d'écrire mes avis à ma place !!!!
SupprimerJe l'ai lu il y a un bout de temps. Je ne m'en souviens pas trop. Je crois que j'avais apprécié.
SupprimerPasse une bonne semaine.
Je te souhaite des moments doux. À très bientôt.
Supprimerje n'ai jamais été tentée par cet auteur et tu ne donnes pas beaucoup envie, même si.... et ça tombe bien en ce moment !
RépondreSupprimerOui, je comprends ton message hypnotique : bises !
SupprimerPas très envie sur ce coup là. Je passe...
RépondreSupprimeret reviens, surtout ! Bisous
SupprimerTon enthousiasme semble très relatif... Donc comme Syl, je passe... et je reviens !:))
RépondreSupprimerTu es un amour.... comme Syl ! Bisous
RépondreSupprimerJe n'avais pas été emballée par Rose, le seul roman que j'ai lu de l'auteure. Je passe donc.
RépondreSupprimerEt toi aussi, tu reviens ! Bisous
SupprimerOui, il est bien, mais sans plus.
RépondreSupprimervoilà un avis synthétique, clair et que je partage !
SupprimerJ'ai jamais lu Tatiana de Rosnay, mais je suis pas trop tenté par ce livre là...
RépondreSupprimerHum, je m'en doutais un peu. C'est une lecture facile et agréable, assez rafraîchissante au final.
SupprimerJ'ai seulement lu Rose de Tatiana de Rosnay, une lecture agréable mais sans plus. J'ai l'impression que tu as ressenti cela aussi. Le genre de livre qui se lit bien mais dont on ne garde pas grand chose en mémoire.
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé l'évolution du personnage masculin : un mec qui s'en prend plein la figure et de toutes parts. Il perd ses repères mais il arrive à survivre grâce à une belle rencontre comme celles qu'on peut faire dans la vie. C'est une bonne histoire, pas trop profonde mais sympa quand même.
SupprimerOn critique beaucoup Anna Gavalda sur la blogo mais on lit Tatiana de Rosnay, ça c'est fort quand même !!! :) Perso, j'en ai commencé deux (Rose et Le voisin) qui me sont tombés des mains, je les ai offerts à une amie qui aime, donc ils n'ont pas été perdus pour tout le monde mais non non, je passe moi aussi, et...je reviendrai, ne t'inquiète pas !!! :D
RépondreSupprimerJe ne critique pas Anna Gavalda (d'ailleurs Malika et moi la défendons). Je regrette juste que son échappée belle soit de moins bon niveau (selon moi) qu'Ensemble c'est tout, La consolante et le magnifique recueil de nouvelles au nom splendide Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part (d'ailleurs je lui dois d'aimer ce genre littéraire). S'il fallait comparer Tatiana à Anna, je préciserais juste que j'éprouve plus d'empathie à l'égard des personnages gavaldiens que rosnaysiens : Anna Gavalda sait placer l'émotion et la faire sentir auprès de son lectorat. C'est un art difficile à maîtriser.
SupprimerIl doit traîner dans ma PAL, il me semble...
RépondreSupprimersinon, il est chez moi !
Supprimerj'ai trop été déçue par cet auteur pour avoir envie de la lire encore...
RépondreSupprimerpeut-être à l'occasion sans grande attente de ma part. Bises
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