Je continue le « raté de chez raté » avec une dame dont j'ai apprécié Le dieu du carnage. On peut dire que ses œuvres se succèdent mais ne se ressemblent pas. Quoique ?
Des voix s'entremêlent et narrent un quotidien amoureux assez tristounet, fait de compromissions, de trahisons, de frustrations et de paraître en société. Malheureux en amour, malheureux tout court semble être le discours de ce roman polyphonique. Peu de couples résistent à la plume acerbe et vengeresse de Yasmina Reza qui fait subir à ses héros chaque forme de violence domestique (chantages, menaces, brutalité, indifférence, névroses etc).
Tous semblent liés et pourtant, comme il est difficile de les reconnaître ! Si l'auteure réussit à chaque fois à s'accaparer le discours de sa proie, elle en oublie de consolider son identité. Résultat : très souvent , au moment de cette lecture, lorsqu'un personnage réapparaissait, me venait cette interrogation : « Qui c'est celui-là/celle-là déjà ? » (soit j'étais trop fatiguée pour fixer franchement l'individu, soit peu attentive, soit Yasmina n'a pas parfait son boulot de narratrice : à vous de choisir). Au final, on navigue à vue parmi cette troupe, unifiée et compacte, sans discerner convenablement les singletons, où le mot bonheur n'appartient à aucun lexique. Pire : on zappe leur vécu lorsque se pointe la dernière page.
Heureux les heureux ou que vive la sinistrose, sans lumière ni légèreté ! Triple bof.
emprunté à la bibliothèque (lu dans le cadre de mon prochain comité de lecture)
rentrée littéraire janvier 2013
avis : Clara , Lo, Anne, Métaphore, Leiloona, Noukette, Bernhard,
et un de plus pour le challenge d'Asphodèle (Prix Marie Claire du Roman Féminin 2013 : pour une surprise, c'en est une !)
et un de plus pour le challenge d'Asphodèle (Prix Marie Claire du Roman Féminin 2013 : pour une surprise, c'en est une !)
évasion musicale ici
Ce livre a reçu des avis divergents à sa sortie. Il ne m'a pas tentée.
RépondreSupprimerdithyrambique du côté des professionnels, un peu moins du côté des lecteurs amateurs. Bizarre, non ? N'aurais-je donc rien vu ?
SupprimerOhallla, je me souviens encore de ma déception...
RépondreSupprimeroui et dire qu'il a fait partie de la sélection du Prix Inter : incroyable !
SupprimerC'est une auteure qui ne me tente pas du tout.
RépondreSupprimerelle pourrait écrire plus consistant : je lui trouve des similitudes avec Marc Lévy d'ailleurs.
SupprimerUn seul bof m'aurait suffi, alors un triple... ;-)
RépondreSupprimerje suis rarement aussi tranchée mais là ce n'est tout simplement pas possible.
SupprimerTriple bof, suis d'accord... pas aimé du tout !
RépondreSupprimernous formons un bon groupe !
Supprimerdéçue donc, tu n'es pas la première
RépondreSupprimerJe n'en ai déjà plus aucun souvenir !!
RépondreSupprimerje ne suis pas surprise : je ne me souviens même plus des noms des héros. La cata !
SupprimerJe ne suis pas tentée du tout. Yasmina Reza est un homme
RépondreSupprimerC'est Yasmina Khadra qui est un homme :)
SupprimerExact, il a fait le choix de ce pseudo (les deux prénoms de sa femme) pour défendre d'une certaine façon la cause féminine dans le monde maghrébin.
SupprimerYasmina Reza est bien une femme, très jolie d'ailleurs.
SupprimerJe vais me fier à ton avis et le laisser de côté ;)
RépondreSupprimerc'est toi qui vois : si tu veux le lire, emprunte-le en bibliothèque.
SupprimerJe n'ai encore rien lu d'elle mais ce n'est pas à l'allure où je vais que cela va changer car en ce moment, prise par la vie, je lis très peu.
RépondreSupprimerc'est simple, facile à lire et assez vite à oublier. Spécial "place disponible pour pubs de TF1"
Supprimer....même constat au moment de la lecture dans le cadre de notre club de lecture "Inter Shadow-Cabinet" (le livre faisait partie de la liste des dix à lire). Un talent indéniable pour faire basculer des situations par des infimes glissements - mais au final sans intérêt réel.... www.lorenztradfin.wordpress.com
RépondreSupprimerParce que les glissements ne sont pas exceptionnels, parce qu'elle dépeint une société bourgeoise déjà décrite dans Le dieu du Carnage (donc un boulot de création un peu recyclé), parce qu'elle zappe tout le temps et qu'on n'arrive même pas à intégrer les différentes personnalités en action, parce qu'elle propose de l’aspartame alors que j'aime le sucré (le vrai) ! C'est une auteure qui me semble surévaluée maintenant.
SupprimerJe n'étais pas tentée à la base, et je ne le suis toujours pas !
RépondreSupprimeret mon avis n'est guère engageant !
SupprimerBeaucoup de déception autour de ce titre encensé par les "vrais" critiques de la presse parisienne. Une certitude, c'est un livre qui ne passera pas par moi.
RépondreSupprimeroui, c'est là où je me dis que dans une autre vie, si je voulais devenir une vraie "critique littéraire", j'aurais un boulot phénoménal de métamorphose intellectuelle à opérer. Bisous
SupprimerPas tentée, il y a tellement d'autres auteurs à lire .
RépondreSupprimerexact et plus riches intellectuellement.
SupprimerPas tentée du tout : j'ai lu un extrait de ce livre, cela m'a suffit.
RépondreSupprimerL'auteure a une réputation surfaite, c'est mon avis. Elle possède de bonnes idées mais elle est incapable de les étoffer. J'assume.
SupprimerDécidément ma pauvre tu cumules ;-) En voilà encore un que je ne lirai pas.
RépondreSupprimerBon dimanche.
tu peux éviter celui-ci sans problème ! bisous
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