J'ai dit oui pour découvrir Le mari de la harpiste avec enthousiasme. Depuis le génial Mon pire ennemi est sous mon chapeau, le très touchant Naissance d'un père et l'émouvante La Part des anges, j'ai foncé droit devant, tant j'apprécie de retrouver la plume alerte, sincère et directe de l'auteur, son univers de personnages un peu loufoques, un peu barrés mais très attachants à la fois dans leurs défauts et leurs qualités. J'ai bien fait !
Image captée sur le site de l'auteur |
C'est l'histoire d'un homme (Basile, horticulteur de métier) qui en rencontrant la femme de sa vie (Charlie) va devoir composer son quotidien et son existence avec des instruments de musique (des harpes, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de harpes).
Il y a dans cette histoire trois personnages centraux : les deux amoureux et la musique (avec les instruments en question). Oublier ce troisième élément serait une grossière erreur : tant il rythme l'intrigue, il la façonne (chaque anecdote s'y réfère, du moins les plus importantes). Dans Le mari de la harpiste, on y découvre un couple en gestation qui voit ses déplacements très contraints par la musique, un amour qui se bonifie par les mésaventures et les turpitudes de l'intermittence du spectacle.
Comme toujours chez Laurent Bénégui, ce roman dégage une énergie folle, une foi noble en l'humain et en l'amour. Il y a un humour toujours agréable à lire et qui me fait beaucoup de bien. Laurent Bénégui dessine un joli duo, un couple de "résistants" pour qui le quotidien n'est pas toujours aisé mais qui ne perd jamais ni ses valeurs ni s'en dédit. C'est suffisamment rare pour le souligner.
A la mode de ma blogocopine Alex, quatre mois après la lecture de Le mari de la harpiste, j'ai toujours en tête deux images qui m'ont fait rire au moment de la lecture et me font toujours sourire (et je vais essayer de ne pas trop vous les décrire pour vous laisser le suspense et l'envie de les retrouver en lisant Le mari de la harpiste) : celle d'une jeune femme tenace qui n'attend qu'une chose : des double factures pour "pédaler" à nouveau ; celle d'un chemin enneigé où vogue la galère d'un duo pour déplacer un objet précieux et encombrant.
Je ne sais pas à l'heure actuelle si Le mari de la harpiste sera édité en poche mais il le mérite (pour être accessible au plus grand nombre), il touchera ainsi un public plus large qui a besoin de lectures sympas, où les bons sentiments ne fleurent pas la guimauve, où s'aimer avec honnêteté et tendresse embellit le quotidien et n'est pas archaïque.
Une lecture d'été hyper conseillée : vous ne risquez que le bonheur !
Lu en service de presse
Un grand merci aux Editions Julliard
De l'auteur donc :
La Part des anges
Mon pire ennemi est sous mon chapeau
Naissance d'un père
Pour la petite histoire, ma meilleure amie de collège était harpiste. Après des études littéraires, elle a fait de son art son métier. Même si je l'ai perdue de vue, je n'ai pas cessé de penser à elle au cours de cette lecture qui dit bien l'exigence de la harpe, instrument dont l'exercice régulier, soutenu, quotidien abîme les doigts, les durcit et corne la peau. Mon amie avait des ampoules constamment et portait régulièrement des pansements aux mains. J'ai retrouvé, dans toutes les descriptions de Laurent Bénégui à propos du quotidien des harpistes, tout ce dont je me souviens de mon amie pendant nos années collège : des heures et des heures à s'entraîner, à apprendre, à jouer de la pédale. La harpe est un instrument de musique qui apprend l'humilité.
Chronique dédiée à M.
De l'auteur donc :
La Part des anges
Mon pire ennemi est sous mon chapeau
Naissance d'un père
Pour la petite histoire, ma meilleure amie de collège était harpiste. Après des études littéraires, elle a fait de son art son métier. Même si je l'ai perdue de vue, je n'ai pas cessé de penser à elle au cours de cette lecture qui dit bien l'exigence de la harpe, instrument dont l'exercice régulier, soutenu, quotidien abîme les doigts, les durcit et corne la peau. Mon amie avait des ampoules constamment et portait régulièrement des pansements aux mains. J'ai retrouvé, dans toutes les descriptions de Laurent Bénégui à propos du quotidien des harpistes, tout ce dont je me souviens de mon amie pendant nos années collège : des heures et des heures à s'entraîner, à apprendre, à jouer de la pédale. La harpe est un instrument de musique qui apprend l'humilité.
Chronique dédiée à M.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur. Je regarderai.
RépondreSupprimerAs tout want, my dear !
SupprimerPourquoi pas s'il sort en poche, je n'achète plus de grands formats, sauf exceptionnellement pour un premier roman. Pas encombrant du tout la harpe, enfin les harpes si je comprends bien ! J'aime beaucoup cet instrument dans les concerts, et il se marie avec la modernité je trouve !
RépondreSupprimerLes harpes classiques peuvent être hautes... Bises
SupprimerJ'avais beaucoup aimé La part des anges, alors je note ce titre de l'auteur.
RépondreSupprimerOui il y a plein d'images que tu peux retenir. Bises
SupprimerBonjour Philisine, j'ai repéré ce roman qui m'a l'air très sympa, en effet. Bonne journée.
RépondreSupprimerIl est très sympa et je pense que tu pourrais l'aimer.
SupprimerPas encore lu cet auteur. Si je te lis bien, à découvrir
RépondreSupprimeroui et je n'ai plus le livre, sinon je te l'aurais envoyé.
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