Voici un roman sympa, pas prise de tête et idéal après les gueuletons de fin d'année : Il faut croire en ses chances de François Szabowski, pardi ! (bon, c'était pour la rime et comme toujours, je fais un bide !)
Jean Martinez, professeur de son état, pratique l'écriture à haute dose. Connu pour ses romans du terroir dont les titres décrivent l'alphabet latin, il voit son existence littéraire plan-plan bouleversifier par la lubie de son éditeur parisien, qui lui suggère d'écrire un Faust luxurieux en camp de concentration : sans nul doute, encore un qui a fumé la moquette ! Plutôt perplexe, le héros (le lecteur aussi !) doute face à la feuille blanche, se lâche sur les courts de tennis (sa troisième passion) mais aussi sur la ravissante archiviste de la bibliothèque du coin. De quoi remettre en cause pas mal d'acquis : son couple avec la patiente et sensible Florence, ses potes enseignants et sa façon de voir la vie aussi !
Bon, soyons honnête : le synopsis questionne sur le contenu
dudit bouquin mais il faut reconnaître que l'auteur s'en tire bien ! Constitué de vingt-six chapitres dont l'intitulé rappelle une consigne de sécurité face à une personne en arrêt cardiaque (massage, usage du défibrillateur etc), Il faut croire en ses chances se lit sans difficulté majeure : le héros, homme respectable en proie aux affres de la création, tergiverse sur le sens donné à sa future œuvre (les réactions choquées de son entourage ne l'aident guère à prendre confiance), s'octroie quelques bons moments dans la recherche bibliographique (et là, on constate sa profonde lâcheté à ne pas assumer cette intimité-là, attitude qui n'est pas sans rappeler celle d'un président français dont l'auteur partage le prénom, une coïncidence sûrement !) ou dans les entraînements sportifs (Jean énergise à fond et devient une vedette dans son club local). Comme quoi, un défi impossible rend souvent beaucoup de choses accessibles ! (et oui, c'est ma phrase du jour). François Szabowski délivre une prose alerte, un saupoudrage d'humour, l'univers enseignant bien décrit (sans exagération), un monde éditorial assez hallucinant et une tranche de vie finalement universelle.
Éditions Aux Forges de Vulcain
SP reçu grâce à un partenariat Libfly et les éditions Aux Forges de Vulcain : je les remercie de cette découverte.
rentrée littéraire Janvier 2014
Livre disponible pour tout voyage
Livre disponible pour tout voyage
et un de plus pour le challenge de Valérie
évasion musicale : La vie du bon côté - Keen'v featuring Lorelei B (sa petite sœur)
évasion musicale : La vie du bon côté - Keen'v featuring Lorelei B (sa petite sœur)
Une musique qui donne envie de danser , ce que tu dis du livre me laisse perplexe
RépondreSupprimeril est léger et assez sympa mais je ne suis pas sûre d'en garder un grand souvenir. Bisous
SupprimerJe suis pas sûre de me laisser tenter par ce livre, pour une fois ;-)
RépondreSupprimerJe peux te l'envoyer si tu veux.
Supprimeren fait, pas tentée !
RépondreSupprimerje fais un carton !
Supprimerton billet me tente assez mais le titre est vraiment pourri (et ne parlons pas de la couverture...)
RépondreSupprimerLa présence du petit chien est justifiée et je peux te l'envoyer aussi.
SupprimerC'est vrai que le titre pourrait faire penser à un guide pratique. A vrai dire je n'ai pas envie de me jeter sur cet ouvrage...
RépondreSupprimertu as tant à faire et à lire aussi.
SupprimerMerci pour ta participation. Je ne suis pas très intéressée par le contenu de ce livre par contre.
RépondreSupprimerok, merci de ta visite.
Supprimerje rate toujours partenariats Libfly car je ne les trouve jamais sur le site...( il sont cachés où?)
RépondreSupprimerEn fait, ils sont présentés sur le bandeau déroulant en haut à droite et il faut être au taquet car Libfly connait une belle expansion et de nombreux contributeurs affluent. Comme c'est ma seconde maison littéraire, j'y suis autant présente que sur mon blog, c'est dire ! bisous
SupprimerMais non, elle est bien, ta rime ;-)
RépondreSupprimermerci, Alex, tu es trop chou.
SupprimerEn tant de disette j'aurai dit okay pour le voyage mais là ce n'est pas la peine avant Pâques voire même la St Ginglin! tant pis pour le monde enseignant!
RépondreSupprimerok as you want, my dear (je ne sais pas le faire en breton !)
SupprimerBon donc, déjà que je n'ai plus guère le temps de lire, le propos ne m'attire quand même pas plus que ça.
RépondreSupprimercomme tu veux et je comprends. Bises
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