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[RDV en chanson] Septembre 2025 - Chanson d'ami - Zazie

Pour le rendez-vous chanson en langue française du mois de septembre 2025 qu'on vous propose avec Anne, vous trouverez cette litote musicale de Zazie, Chanson d'ami, qui date de l'excellent album Made in love [1998].

Pourquoi ce choix ? Parce que cette chanson pourrait aussi s'envisager comme une suite du rendez-vous en chanson d'août 2025 !

Dans cette chanson, on découvre un ex-couple qui décide de rester amis. Si l'homme a retrouvé l'amour dans les bras d'une autre, la femme (la narratrice) a gardé les mêmes sentiments d'amour pour son ancien amoureux et tente par tous les moyens de le reconquérir (une robe volante pour montrer des jambes, un maquillage qui la sublime, une main qui se pose trop longtemps, la demande d'une veste protectrice). Mais l'homme n'est pas complètement dupe de cette insistance qui le gêne.

J'aime cette chanson pour son travail sur le style littéraire : ne pas trop en dire pour renforcer ce qu'on veut suggérer (par les gestes, par les mots aussi : 

 " Ce n'est qu'une chanson d'ami "
à " Ce n'est qu'une chanson, promis, mon amour"... 

"Je ne t'aime pas. Je t'aime bien.
Tu ne m'aimes plus. 
Mais ça fait rien." (en fait si, le vide est immense). 

Le clip qui l'accompagne montre la femme qui se noie dans son chagrin littéralement et physiquement. 

Un ensemble cohérent et intelligent. 

Ça n'est pas du rimmel sur mes yeux,
ni du rouge à mes lèvres.
C'est pas ce que tu crois,
juste que c'est beau.

Ça n'est pas ma robe qui vole un peu,
pas pour que tu voies mes jambes.
C'est pas ce que tu crois,
juste que j'ai chaud.

Ce n'est qu'une chanson d'ami,
d'ami, pas d'amour.
Ce n'est qu'une chanson d'ami,
promis, pas d'amour.

Je ne t'aime pas.
Je t'aime bien.

Ça n'est pas ma main, là, dans la tienne,
ni ta veste sur mes épaules,
non, c'est pas ce que tu crois,
juste que j'ai froid.

Ça n'est pas ma main, là, qui te gêne.
oh je sais, ça n'est pas drôle,
mais c'est pas ce que tu crois
c'est juste comme ça.

Ce n'est qu'une chanson d'ami,
d'ami, pas d'amour
Ce n'est qu'une chanson d'ami,
promis, pas d'amour.

Je ne t'aime pas.
Je t'aime bien.

Ça n'est pas pour celle que tu embrasses,
pas pour ça que je pleure.
Si c'est ce que tu crois,
Tu t'es trompé.


Ça n'est pas parce qu'elle a pris ma place,
pas pour ça que je t'en veux,
si tu ne veux plus de moi,
autant se quitter.

Avec une chanson d'ami,
d'ami, pas d'amour.
avec cette chanson d'ami,
d'ami, pas d'amour.
ce n'est qu'une chanson
promis, mon amour.

Je ne t'aime pas.
je t'aime bien.
Tu ne m'aimes plus,
mais ça fait rien.

Paroles : Zazie

Musique : Phil Baron

Voulez-vous un peu de Soleil...bleu ? (by Bleu Soleil & Luiza

Carton plein pour Soleil bleu, chanson de l'été qui aspire à plus de légèreté et au rêve.

Oh laissez-moi vivre comme je veux, les pieds dans l’eau et la tête en feu. 
Oh laissez-moi vivre comme je veux,
sur des nuages, sous mon soleil bleu.

Laisse-moi m’envoler, toucher les étoiles, frôler les nuages, fier mon histoire.
L
aisse-moi m’égarer là où plus rien n’est égal.
Même dans le noir, je veux sentir la terre,
la douceur minérale.
Laisse-moi partir, même sans bagages,
caresser le vent.
Je veux embrasser le monde,
le prendre dans mes mains.
La route est longue et les rêves sont grands.
Je veux marcher sans fin.
Je veux fendre l’horizon.
J
’entends les montagnes et les étoiles m’attendent.

Oh laissez-moi vivre comme je veux, les pieds dans l’eau et la tête en feu.
Oh laissez-moi vivre comme je veux,
sur des nuages, sous mon soleil bleu.
Oh laissez-moi vivre comme je veux
sous les étoiles, sous la lune en feu.
Oh laissez-moi vivre comme je veux, 
loin des problèmes, sous mon soleil bleu.

Sentir l’odeur de la pluie sur la terre, effleurer les pierres.
Laisse-moi courir,
libre comme l’air. 
Laisse-moi donc briller plus d’un moment,
rêver sans frontières, tracer des chemins que personne n’éclaire.
C’est sûr, je n’attendrai pas demain.
Ici et maintenant,
je me réinvente.
Le monde m’attend,
libre des ombres, libre du temps.
Est-ce que tu entends, oui,
ce doux refrain, comme une incantation ?

Oh laissez-moi vivre comme je veux, les pieds dans l’eau et la tête en feu.
Oh laissez-moi vivre comme je veux
sur des nuages, sous mon soleil bleu.
Oh laissez-moi vivre comme je veux,
sous les étoiles, sous la lune en feu.
Oh laissez-moi vivre comme je veux,
loin des problèmes, sous mon soleil bleu.

 Luiza / Bleu Soleil (Nino et Antonin)


Quand tu tombes raide dingue d'une voix et d'une chanson

 cela donne Next summer de Damiano David.

Première écoute : trop beau. Deuxième écoute : je craque, j'adore cette voix, j'adore la mélodie de la chanson, les paroles, l'articulation, le souffle, les changements de rythme, la musique. Bon, les paroles ne sont pas gaies, pas gaies.

Et dire que Damiano David est le chanteur du groupe italien Måneskin et je ne l'ai même pas reconnu vocalement. En tout cas,  les ballades comme le (hard) rock, tout lui va !

Next summer : un énorme coup de cœur, aussi dense et intense que beau, très beau. 

[RDV en chansons] - Avril 2025 -Ma meilleure ennemie by Stromae et Pomme

Chaque premier mercredi du mois, Anne propose qu'on mette à l'honneur des chansons en langue française.  

Voici mon choix pour le mois de mars 2025 : Ma meilleure ennemie - Stromae et Pomme.

Une écoute et un vrai coup de foudre direct !

Bon, il faut dire que le hit est composé d'un génie musical (Stromae) avec la voix sylphide de Pomme. Bref que du bon (du très très bon) ! 

On est toujours dans l'amour toxique (cf mon post musical Mauvais garçon d'Héléna Bailly) à proscrire définitivement, parce que rien ne peut sauver de grands malades à part la psychiatrie, parce qu'aimer n'est pas se faire la guerre, parce qu'il vaut mieux être célibataire que de vivre une relation délétère et avilissante.


Je t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te hais
 
T'es la meilleure chose qui m'est arrivée,Mais aussi la pire chose qui m'est arrivée.Ce jour où je t'ai rencontrée, j'aurais peut-être préféréQue ce jour ne soit jamais arrivé (arrivé).La pire des bénédictionsLa plus belle des malédictionsDe toi, j'devrais m'éloignerMais comme dit le dicton"Plutôt qu'être seul, mieux vaut être mal accompagné".
 
Tu sais c'qu'on dit"Sois près d'tes amis les plus chers"Mais aussi"Encore plus près d'tes adversaires".
 
Mais ma meilleure ennemie, c'est toi.Fuis-moi, le pire, c'est toi et moi.
 Mais si tu cherches encore ma voix,Oublie-moi, le pire, c'est toi et moi.
 
Pourquoi ton prénom me blesseQuand il se cache juste là dans l'espace ?C'est quelle émotion, ta haine ?Ou de la douceur Quand j'entends ton prénom.Je t'avais dit "Ne regarde pas en arrière,Le passé qui te suit, te fait la guerre."
 
Mais ma meilleure ennemie, c'est toiFuis-moi, le pire, c'est toi et moi.
Mais ma meilleure ennemie, c'est toi.Fuis-moi, le pire, c'est toi et moi.
 
Je t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te haisJe t'aime, je te hais, je t'aime, je te hais

Paroliers et compositeurs : Paul Van Haver (Stromae) - Alexander Seaver - Claire Pommet (Pomme) - Luc Van Haver

 

[RDV en chansons] - Février 2025 - Mauvais garçon by Héléna Bailly

Chaque premier mercredi du mois, Anne propose qu'on mette à l'honneur des chansons en langue française.  

Voici mon choix pour le mois de février 2025 : Mauvais garçon - Héléna Bailly

Mauvais garçon montre le pouvoir de nuisance et d'attraction de toute personne toxique : si ses paroles poussent à fuir, elles questionnent davantage sur le pourquoi on reste. J'aime le rythme et le refrain empreint d'inquiétude malgré son côté entêtant et rythmé. J'aime la voix de son interprète Héléna Bailly. Une chanson qui rappelle que la toxicité n'attend malheureusement pas le nombre d'années et la maturité pour prospérer, et qu'il est sain de fuir dès qu'une personne qui dit vous aimer vous brime, brime votre entourage et vous isole. Fuir avant de perdre toute confiance en soi, fuir avant qu'il ne soit trop tard !

 

Mauvais garçon me rabaisseMe dit que je suis pas belle comme çaQue je sers à rienQu'il est jamais heureux avec moi
 Mauvais garçon dit qu'il m'aimeMais il voudrait tout changer chez moiJusqu'à ma façon d'êtreDe sortir et de rire aux éclats.
 Mauvais garçon me rabâche,Tout est de ma faute si je l'écoute.Il veut pas que j'aille en boîteQue je parle, que je danse avec d'autres.
 Mauvais garçon me dénigreMe donne tous les noms d'oiseau.Mais les oiseaux, eux, sont libres,Et son amour est une prison.
 
Mais moi je resteDis-moi pourquoi je resteAvec Mauvais garçon.Mais on me dit qu'il m'aime (ah-ah-ah-ah)Faut qu'j'arrête,On me dit faut qu'j'arrête,De voir Mauvais garçon.Mais on me dit qu'il m'aime (ah-ah-ah-ah)
 
Mauvais garçon tient les fils.C'est moi le pantin.Un jour sur deux, il est mignonUn jour sur deux, il est pire qu'un ... mmh.Mauvais garçon joue les dursEt moi j'apprends les lois de l'amourEt j'y connais rienEt plus il me fait marcher et plus je cours.
 
Mais moi je resteDis-moi pourquoi je reste,Avec Mauvais garçon.Mais on me dit qu'il m'aime (ah-ah-ah-ah)Faut qu'j'arrête,On me dit faut qu'j'arrête,De voir Mauvais garçon.Mais on me dit qu'il m'aime (ah-ah-ah-ah)
 
J'ai retrouvéL'amour de moiQui m'attendaitLoin de ses bras.Maintenant, je saisQue plus jamaisMauvais garçonNe m'éteindra.
 
Mais moi je reste (mais moi je reste),Dis-moi pourquoi je reste (dis-moi pourquoi je reste),Avec Mauvais garçon.Mais on me dit qu'il m'aime (ah-ah-ah-ah)
 Faut qu'j'arrête (faut qu'j'arrête)On me dit faut qu'j'arrête (on me dit faut qu'j'arrête)De voir Mauvais garçon.
Mais on me dit qu'il m'aime (ah-ah-ah-ah)
 
Mais moi je restePourquoi je reste ?Dis-moi pourquoi je resteAvec Mauvais garçonÇa veut pas dire que j'l'aime (ah-ah-ah-ah)

Paroles : Vincha
Musique : Jonathan Cagne

Le sel by Olivia Ruiz

Première écoute, coup de cœur... Paroles profondes, musique très sympa, voix douce et articulation impeccable. J'aime les variations de ton, qui respectent la respiration de deux langues (le français et l'espagnol), j'aime l'adéquation de la musique et de la voix.
J'ai tardé à déposer ici ce petit bijou mais à force de l'écouter, à force d'être subjuguée, forcément les barrières de réticence tombent.

En écrivant cet hommage à son petit garçon, Olivia Ruiz choisit Le sel pour lui adresser un message d'amour et de conseils avec deux nuances linguistiques : quand le français employé se veut poétique et cajoleur, l'espagnol donne un discours plus profond, une conduite de vie. Touchant.

Quand tout fout l'camp,
Que la vie coupe mes jambes
Quand je pleure, quand tu trembles
Que notre terre flambe.
Quand tout semble insurmontable
Que mes forces me quittent
Que j'me cache sous la table.

Que mes heures se délitent.

Il suffit que tu apparaisses
Pour repousser les vents.
Il suffit que je te reconnaisse.

Car tu es le sel
La cannelle, le piment
Tu es le sucre, le miel
Je suis l'enfant
Tu es la cannelle, le piment
Émerveillée,
Je suis l'enfant.

Mi cielo, mi vida, mi amor, mi cariño, mi bichoncito
Mi cielo, mi vida, mi amor, mi bichoncito

Quand je m'ennuie
Que les jours perdent leur saveur
Quand la vie fuit
Qu'il ne reste que la torpeur.
Quand le froid me saisit et me fige.
Que la lassitude m'affaiblit et m'oblige.
Il suffit que je te regarde
Pour que le ciel s'allume.
Il suffit que je te regarde.

Car tu es le sel
La cannelle, le piment.
Tu es le sucre, le miel.
Je suis l'enfant.
Tu es la cannelle, le piment
Émerveillée,
Je suis l'enfant.

Mi cielo, mi vida, mi amor, mi cariño, mi bichoncito
Mi cielo, mi vida, mi amor, mi cariño, mi bichoncito

Tu sonrisa, mi gasolina
Tu piel, mi calma

Car tu es le sel
La cannelle, le piment
Tu es le sucre, le miel
Je suis l'enfant

Tienes el poder de escoger tu destino
El poder de escribir tu destino
Será a tu imagen
Más suave que el algodón
Más poderoso que el león
No seas sabio y obediente
Como a menudo te piden
Sé justo, tenaz y sincero
Sé sólo tú, sé sólo tú

Greatest hits by Gavin James

Une chanson entêtante, une voix puissante et variée, chaleureuse à la Chris Martin (chanteur de Coldplay)... Bref ce petit hit (qui porte bien son titre) a tout pour me plaire et me faire entrer dans une période de vacances bienvenue et fait bouger le popotin. Parce que sous son air entraînant, elle parle aussi de nostalgie, d'espoir et du respect d'un amour vécu. Que vive (longtemps) la pop irlandaise !

 Do you remember all those wild nights?
'Cause I've been flicking through the highlights.
To when you said you love me for the first time
And I just couldn't get my words right.
 
Why do all of the good memories hurt the most?
All I see is your face when my eyes are closed.
You're like all of the good songs I can't forget
Always stuck in my head.
 
Now I'm on my own
I just dance alone to our greatest hits.
Now you've got someone,
I can't fool myself that we still exist.
You meant more to me than anyone
I guess I never was your number one.
Now I'm on my own.
I just dance alone to our greatest hits.
(Our greatest hits)
 
I don't remember how it all went wrong
Maybe if I could I would be moving on.
'Cause I still play the records that we used to play.
I still sing along but they don't sound the same.
 
Why do all of the good memories feel so bad?
Just a beautiful dream is all I really had.
You're like all of the good songs I can't forget,
Always stuck in my head.
 
Now I'm on my own
I just dance alone to our greatest hits.
Now you've got someone,
I can't fool myself that we still exist.
You meant more to me than anyone,
I guess I never was your number one.
Now I'm on my own,
I just dance alone to our greatest hits.
(Our greatest hits)
 
Oh whoa oh oh
Our greatest hits
Oh whoa oh oh
Now I'm on my own
I just dance alone to our greatest hits
Now you've got someone
I can't fool myself that we still exist
 
You meant more to me than anyone
I guess I never was your number one
Now I'm on my own
I just dance alone to our greatest hits
 
Wherever you are
(Do you remember all those wild nights?)
Wherever you are
('Cause I've been flicking through the highlights)
I hope that you're dancing too
(To when you said you love me for the first time)
I hope that you're dancing too
Our greatest hits


Amour censure

by Hoshi (alias Mathilde Gerner)... une petite minette qui a une voix géniale, assurément une superbe interprète, avec une forte présence. Le ton est donné, le rythme de la chanson est dynamique et motivant, les paroles sont impeccables, il n'y a rien à ajouter ni à retrancher. Un bel hymne à la tolérance et à l'amour tout court !

Au placard, mes sentiments,
Surtout ne rien dire et faire semblant.
Être à part, un peu penchant
Au bout du navire, je coule doucement.

Maman, désolée, j'vais pas te mentir.
C'est dur d'effacer tout ce qui m'attire,
Un peu dépassée par tous mes désirs.

Papa, c'est vrai, j'ai poussé de travers.
J'suis une fleur qui se bat entre deux pierres.
J'ai un cœur niqué par les bonnes manières.

Est-ce qu'on va un jour en finir,
Avec la haine et les injures ?
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire,
Qu'on s'aime et que c'est pas impur ?
Pour pas que j'pense à en finir,
Vos coups m'ont donné de l'allure.
Pour le meilleur et pour le pire,
J'prendrai ta main, un jour c'est sûr !


Il n'y a pas d'amour censure.
Il n'y a que de l'amour sincère.
Il n'y a pas d'amour censure.
Il n'y a que de l'amour sincère.


Travestir qui je suis vraiment,
Faire taire la rumeur,
Les mots sont tranchants.
Se mentir à s'arracher les dents,
Ils cherchent un docteur,
On souffre sans être souffrant.

Maman, désolée j'ai pris tes calmants.
C'est pas que j'voulais partir mais c'est violent.
J'voulais juste dormir un peu plus longtemps.







Papa, t'inquiète, j'ai appris à courir.
Moi aussi, j'veux une famille à nourrir.
On s'en fout près de qui j'vais m'endormir.



Est-ce qu'on va un jour en finir,
Avec la haine et les injures ?
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire,
Qu'on s'aime et que c'est pas impur ?

Pour pas que j'pense à en finir,
Vos coups m'ont donné de l'allure.
Pour le meilleur et pour le pire,
J'prendrai ta main, un jour c'est sûr.


Est-ce qu'on va un jour en finir,
Avec la haine et les injures ?
Est-ce que quelqu'un viendra leur dire
Qu'on s'aime et que c'est pas impur ?
Pour pas que j'pense à en finir,
Vos coups m'ont donné de l'allure.
Pour le meilleur et pour le pire,
J'prendrai ta main un jour c'est sûr !


Il n'y a pas d'amour censure.
Il n'y a que de l'amour sincère.   
Il n'y a pas d'amour censure.       
Il n'y a que de l'amour sincère.

Paroliers : Marc Hekic / Mathilde Gerner

Lose yourself - Eminem by Vincent Vinel (The Voice 2017)

Voilà, la période qui s'achève a été particulièrement difficile à vivre. Cela arrive à tout le monde, je ne vais pas m'épancher plus que cela parce que le but n'est pas de plomber l'ambiance. Mais disons que j'ai dû faire face à deux deuils familiaux, deux douleurs. Alors, dans ces moments-là, il y a bien sûr mon petit clan, (mari, louloutes, parents, frères) pour m'accompagner, il y a parfois les livres et là, la musique.
L'extrait musical choisi fait partie de ceux qui m'ont donné de la ressource pour avancer malgré ces temps rudes, parce que le talent, l'énergie et la réinterprétation de haut vol de Lose yourself du chanteur américain Eminem par ce candidat inspiré (Vincent Vinel) me rappellent que le travail ne fait pas le tout, que la vie aussi injuste soit elle, se déguste seconde après seconde, et qu'il ne s'agit pas de repousser à demain, les pensées et les bisous de la journée !

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Image d'Olibac sur Flickr
Vincent Vinel – « Lose Yourself » (Eminem) .

Un énorme merci à Vincent Vinel en espérant qu'il perce dans la musique en trouvant des auteur.e.s et compositeur.rice.s dignes de sa voix, et qu'il continue à faire du bien au cœur des gens (il soulage leurs longs trajets en gares parisiennes où il a coutume de se produire).

Et très belle fête à vous tous ! 

Le jeudi, je me dis

qu'on ne change pas !

Enfin, pour être tout à fait honnête, c'est plutôt Céline Dion qui susurre cette magnifique chanson, écrite et composée par Jean-Jacques Goldman en 1998, remise au goût du jour par Xavier Nolan, réalisateur du film Mommy (prix du Jury du dernier festival de Cannes)
Je la dédie à Valérie dont le tag m'a touchée, à Dasola pour son article si motivant, à notre Calimérone préférée, Galéa, qui écrit si bien sur Modiano et à vous tous ici réunis : Merci d'être là !!!!

Et à vous, Madame Simone Veil, ma reconnaissance éternelle.
image captée sur le site Histoire&Géographie Paul Claudel

Le lundi midi, je me dis

qu'il est temps d'entendre Émilie Simon et de pleurer avec elle parce qu'elle le chante si bien ! *
(x2)
Amoureuse Et malheureuse

Les larmes comme des perles
Un écrin de nos chagrins
Suspendues à nos lèvres
Des larmes
Pour dire reviens
Les larmes du nouveau né
Les larmes du bientôt mort
Des fleurs abandonnées
Qui pleurent déjà
De vivre encore

Pleurer le déluge
Sans arche et sans Noé
Sans plage et sans bouée
Pleurer pleurer le déluge
Sans arche et sans Noé
Sans plage et sans bouée
Pleurer

(x2)


Amoureuse
Et malheureuse

Les larmes comme des perles
Un écrin de nos émois
Suspendues à nos lèvres
Et toi
Oh et toi tu les retiens
Au creux de nos nuits blanches
De tes yeux dans les miens
De tes mains sur mes hanches
Mes larmes

Pleurer le déluge
Sans arche et sans Noé
Sans plage et sans bouée
Pleurer pleurer le déluge
Sans arche et sans Noé
Sans plage et sans bouée
Pleurer

(x2)
Amoureuse
Et malheureuse

Des larmes (chanson écrite et composée par Émilie Simon)

* et encore merci à France Inter, ma station préférée qui a une playlist d'enfer ! Bonne semaine à toutes et à tous !!!!

Que vivent les femmes !

En ces temps de remise de prix littéraires français, qui devraient encore faire la part belle à la gente masculine (on peut toutefois espérer un miracle, sait-on jamais : une chance sur deux concernant le Goncourt, une chance sur cinq (!) concernant le Renaudot, qui brille encore par son féminisme exacerbé  - Amélie, on est de tout cœur avec toi !- une chance sur deux pour le prix Médicis (dont le jury est le plus équilibré avec quatre femmes et cinq hommes : remarquez, c'est dur de faire pire que le jury Renaudot !) et deux chances sur cinq concernant le Fémina en version franco-français (c'est mieux en version étranger où là, le taux de chance de voir une lauréate est de quatre sur cinq. Moralité : pour être reconnue par les membres académiques, il vaut mieux être traduite : misère, misère ! ), je vous propose de débuter cette semaine en chansons. Et pour éviter les jalousies, je cite par ordre alphabétique :

Amina Annabi : C'est le dernier qui a parlé qui a raison

Ofra Haza : Im Nin'alu
Patsy Kensit (avec son groupe Eight Wonder) : I'm not scared


Joelle Ursull : White and black blues
et je vous souhaite un très bon lundi !

Les résultats
Prix Femina 2014 : Yanick Lahens avec Bain de lune
Prix Femina 2014 étranger : Zeruya Shalev avec Ce qui reste de nos vies
Prix Femina  2014 essai : Paul Veyne avec Et dans l'éternité je ne m'ennuierai pas (et là, c'est Bonheur du jour qui est contente !) 

Prix Médicis 2014 : Antoine Volodine avec Terminus radieux (là, je ne râle pas trop car j'aime l'écriture de ce monsieur, discret malgré son prix Inter 2000 avec Des anges mineurs, à la plume précise et très littéraire : oui, je le précise car c'est devenu une denrée rare)
Prix Médicis 2014 étranger : Lily Brett avec Lola Bensky (ma théorie sur la traduction semble se confirmer) 
Prix Médicis 2014 essai : Frédéric Pajak avec Manifeste incertain, tome 3

Le miracle a eu lieu : il faut le savourer !

Prix Goncourt 2014 Lydie Salvayre pour Pas pleurer (YESSSSSSSSSSSSSSSSS !!!!!!!!!!!!!!!!)

Prix Renaudot 2014 : David Foenkinos pour Charlotte



Tag défi positif #3

Après le numéro 1 et le numéro 2, voici le numéro 3 (et donc le dernier ! J'adresse un énorme merci à Emma car se prêter à l'exercice est vraiment très très sympa et fait du bien)
image captée sur le site http://www.patrickfontaine.org/tag/bonheur/
Journée d'hier (vendredi donc)

1) Accompagner la classe de mon aînée à une réunion de sensibilisation sur le handicap et découvrir l'empathie et le questionnement touchant du groupe m'ont ravie. Je me dis que ma fille est bien dans ce collège public qui accueille des élèves en situation de handicap, qu'elle va s'ouvrir à toutes les formes de différence pour ne pas devenir indifférente (ou du moins, le plus tard possible, je croise les doigts). 

2) Sur les conseils de Syl, j'ai mangé cinq capucines (après les avoir bien nettoyées !) pour la première fois de ma vie et j'ai été assez surprise par le goût fort qui s'en dégageait. Comme quoi, on peut être toute mignonnette et avoir une sacrée poigne !

3) J'ai pratiqué quatre séances de zumba cet été et au moment de la relaxation, on a eu le droit à cette splendeur que vous connaissez sûrement. Je l'écoute en boucle, je ne m'en lasse pas : ce son me parle, cette histoire m'a concernée une fois dans ma vie, j'aime tout !

Bonne journée à tous et à toutes !

Je vais faire une entorse au règlement de ce tag : je sais que Jérôme ne souhaite pas désigner de personnes (même si il a parfaitement joué le jeu et je l'en remercie) et j'ai la conviction que Sylire, qui semble attachée à la transmission de ce tag (au vu des commentaires qu'elle a laissés chez les uns et les autres), taguera avec ardeur et joie : aussi je te désigne, Sylire, pour mener à bien cette mission !!!!!

piqûre de rappel #3 : un livre en format poche à gagner (celui que vous voulez) et ce, jusqu'à demain inclus : c'est ici que cela se passe. 

Nostal'zic (1995)

Oui, cela faisait longtemps mais que voulez-vous, en ces temps de tourmente politique française, cette chanson de Pascal Obispo -ma préférée de lui- s'impose d'elle-même ! La vengeance est un plat qui se mange froid, dommage qu'il faille massacrer des arbres pour publier un règlement de comptes pitoyable !
Tombé pour elle (L'île aux oiseaux) avec la participation de Zazie (le tututu, c'est elle !)

Tu es tombée du ciel
Moi qui voyais le mal partout
Si l'amour est encore sur terre
Rien n'efface les douleurs d'hier
Sans toi je n'aurais
Jamais pleuré autant de joie pour personne
Le canon qui résonne


Ici sur pilotis
Refuge de mes amours englouties
Mon cœur d'éponge à la dérive
Les marées ne me feront revenir
Je reste avec les étoiles de mer
Les oiseaux des terres amères
Et mon cœur qui se perd


{Refrain

Je suis tombé pour elle
Je n'ai d'yeux que pour elle
Ma maison, ma tour Eiffel
Quand mes amours prennent l'eau
L'île aux oiseaux
}

Au-dessus des marées
J'ai de l'amour à perpétuité
Pour Pyla sur mer, Arguin, Ferret
La pointe aux chevaux de mer, l'été
Arcachon, Piquey et Frédéliand


Les glaces sur la jetée
Pourraient bien me manquer

{Refrain}

C'est ma tour de Babel
Mon phare, ma citadelle
Mon cinéma, mon repère
Mon oasis et mes amours à la poubelle
Et quitte à perdre pied


 
Bon samedi et bonne braderie aux Lillois !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Allez, les Bleus !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon, cela ne leur a pas porté chance, mais j'ai beaucoup aimé les voir jouer ensemble, alors tant pis pour l'élimination et surtout aucun regret !

Le jeudi, je me dis

que Toulouse recèle de petits trésors musicaux. Après nous avoir offert le grand Nougaro, voilà que ma si chère ville rose nous propose un groupe connu des connaisseurs et des hamburgers (la marque au clown rouge va récupérer le titre Wichita pour illustrer phoniquement une de ses pubs). Cats on Trees a décidé de chanter uniquement dans la langue de Shakespeare. Au vu de l'accent de la demoiselle, j'ai lu à deux fois le lieu d'origine de ce duo. Tout cela pour vous dire (si vous ne le saviez pas déjà) que leur album Cats on Trees est à tomber par terre (et je ne m'en relève pas). Un énorme merci à ma copine S. qui m'a offert ce bijou à l'occasion de mon anniversaire. Bon jeudi !

Le jeudi, je me dis

que vous allez encore râler !

Oui, j'oscille entre bluette musicale et belle chanson : c'est ma façon de compenser les résultats électoraux français de dimanche dernier.

Certains démissionnent (Copé puis tous les politiques qui se disent de gauche et ne font pas une vraie politique de gauche).

D'autres font semblant de s'offusquer alors qu'ils prennent une très large responsabilité dans ce vote extrémiste (les libéraux -UMP et PS compris- qui réduisent l'Europe à une zone marchande et de non-droits sociaux, les abstentionnistes qui crieront lorsque leurs libertés individuelles seront réduites à peau de chagrin).

Et enfin, les allégés du ciboulot (fascistes et girouettes compris, ceux et celles qui votent en fonction du vent -populiste-) paraissent bien oublieux des premières actions d'un régime totalitaire : stigmatisation/oppression de certaines catégories (religieuses, étrangères, sociales, sexuelles) puis attaque en règle de la liberté d'expression (suppression des partis et des syndicats, musèlement de la presse) et enfin instauration d'un climat de peur pour tous (délation, suspicion et parfois diffamations) avec installation d'une oligarchie (confiscation de la démocratie).

Bref, mon pays ne va pas bien et semble oublier l'Histoire d'il y a plus de quatre-vingts ans (période où Hitler, après un premier putsch raté, a conquis le pouvoir en Allemagne de façon complètement légale).

Alors, soit on se soûle, soit on réagit, soit on « léthargit ». À vous de choisir.

un gars
 
une fille

* : pour moi, c'est fait ! Que vive et perdure le brassage ethnique et culturel : notre diversité est notre richesse.

Le jeudi, je me dis

qu'il est temps de parler de Marc ! Sans le connaître personnellement, j'aime bien ce que dégage cet artiste qui dure, qui dure : entre musique et cinéma, il élargit son petit univers discrétos, sans tapage et avec un certain goût pour l'équilibre. Et, il parle si bien d'amour ! Alors forcément, je craque (enfin, pas trop quand même !)

du gai (avec Bambou)
en passant par la déclaration (tout y est : musicalité, texte, voix)
et finir par la classe totale avec un clip de toute beauté

Le jeudi, je me dis

qu'un tel moment offert par Hubert-Félix Thiéfaine et Arman Méliès mérite bien le respect et mon silence !
Infinitives voiles

Infinitives voiles qui hantez mes doux rêves

Je m'en vais ce matin recueillir votre sève

Dans l'ambulance tiède qui m'arrache à l'horreur

Des troubles de mon double ivre et blasphémateur

Je m'en vais ce matin vers les bleus paradis

Les couloirs lumineux où je laisse la copie

De mes fièvres insomniaques / excès de bile noire

Dans le cadre inversé d'un combat sans espoir

 

Infinitives voiles qui venez me bercer

Quand les infos se vrillent au fond de ma pensée

Infinitives voiles qui venez me bercer

Quand les infos se vrillent au fond de ma pensée

 

Infinitives voiles qui hantez mes doux rêves

Laissez-moi lâcher prise dans le vent qui se lève

Laissez-moi décharger mes cargos migrateurs

Et m'envoler là-bas vers les premières lueurs

Dans le blanc des sommets des montagnes perdues

Retrouver l'équation de mon ombre inconnue

Et le miroir intime d'une enfance bâclée

Pour y graver l'espoir d'un futur désiré

 

Infinitives voiles qui venez me bercer

Quand les infos se vrillent au fond de ma pensée

Infinitives voiles qui venez me bercer

Quand les infos se vrillent au fond de ma pensée

 

Infinitives voiles qui hantez mes doux rêves

Je marcherai sur l'eau, je remplirai mes brèves

Avec d'autres comptines, avec d'autres histoires

Que celles qui se racontent en bordure des comptoirs

J'arracherai mon masque et ma stupide armure

Mes scarifications de guerrier de l'absurde

Et je viendrai poser ma tête d'enfant sage

Sur les gréements chauffés à blanc de vos rivages

 

Infinitives voiles qui venez me bercer

Quand les infos se vrillent au fond de ma pensée

Infinitives voiles qui venez me bercer

Quand les infos se vrillent au fond de ma pensée 

Paroles : Hubert-Félix Thiéfaine
Musique : Arman Méliès