Consigne fut donnée par Asphodèle, de rédiger un texte utilisant ces vingt-quatre mots (on a le droit d'en oublier un) :
projet, dimanche, emmerdement, penser, intimité, hésiter, oppresser, pluie, savoir, morosité, panne, créatif, silence, bâiller, fatigue, mourir, soupir, ralenti, routine, figé, vide et whisky, xyste, zigzaguer.
Ce soir, j'ai décidé d'êtreréactif créatif. Le silence et l'intimité de la pièce vont m'inspirer, j'en suis sûr.
Et puis, plus rien.
Madame Colleen McCullough - Les oiseaux se cachent pour mourir
en musique : Mourir les sirènes - Canada
projet, dimanche, emmerdement, penser, intimité, hésiter, oppresser, pluie, savoir, morosité, panne, créatif, silence, bâiller, fatigue, mourir, soupir, ralenti, routine, figé, vide et whisky, xyste, zigzaguer.
Ce soir, j'ai décidé d'être
Premiers principes à respecter : arrêter de bâiller, prendre une bonne rasade de whisky (flûte, la coupe est pleine et la bouteille, vide), tourner au ralenti (la routine, quoi), oublier la fatigue de la journée et construire le roman de ma vie (soupirs).
Tiens, pensons au titre : La pluie avant qu'elle tombe (déjà pris : encore un qui ne s'est pas foulé en zieutant la morosité météorologique) ou mourir les sirènes (comme les oiseaux cachés derrière la soutane).
Foutu projet littéraire : c'est toujours pareil, la panne d'inspiration m'oppresse ! Regard figé vers l'horizon obscur, surtout ne pas penser à demain : c'est dimanche (avec déjeuner chez la belle-doche à la clé, emmerdement assuré !).
Je me lève, hésite sur le parcours, bouscule quelques meubles et zigzague dans le couloir comme les Béatrix-Fourcade-Mattel foulent le xyste enneigé russe (bon, je sais, avec moins de dextérité). Arrivé à destination, j'essaie d'ouvrir la porte de ma chambrée.
Et puis, plus rien.
Corps allongé sur le sol, joue droite contre le carrelage froid, je somnole : encore une nuit d'ennui(s) !
Les liens vers les textes des autres participants sont recensés dans le billet d'Aspho : ICI
Les liens vers les textes des autres participants sont recensés dans le billet d'Aspho : ICI
Je souhaite un très bon anniversaire à mon neveu V., à sa grand-mère J. et à mon amie C !
Inspirations
en littérature : Monsieur Jonathan Coe - La pluie avant qu'elle tombeMadame Colleen McCullough - Les oiseaux se cachent pour mourir
en musique : Mourir les sirènes - Canada
Comme toujours, très sympa ;-)
RépondreSupprimermerci, Emma !
SupprimerPas d'inspiration, oui, de sommeil non : dans son cas, le whisky semble aider un peu....
RépondreSupprimerpas sûr qu'il dorme parfaitement, cet abruti ! bisous
SupprimerC'est la belledoche qui va être contente si elle passe par ici !!! ^^ Tu t'en sors très bien, il faut un peu d'ennui, beaucoup de pannes pour apprécier l'inspiration quand elle est là ! ;) Bises
RépondreSupprimerJe constate en participant à tes Plumes à quel point il doit être difficile pour un écrivain de devoir justifier telle image ou telle autre. J'adore ma belle-mère et cette expression de belle-doche est un clin d’œil à mon A qui l'emploie avec affection pour désigner ma mère. Mon héros n'est pas du genre fute-fute alors sa perception est un peu abimée.
SupprimerSous couvert de manque d'inspiration, tu les places tes mots et avec quelle habileté!
RépondreSupprimermerci, Claudialucia : là j'ai tilté sur plusieurs mots pour créer cette panne d'inspiration. Bisous et merci de ton com'.
Supprimervoilà pourquoi nous tenons à notre anonymat: nous pouvons vider la bouteille de whisky, zigzaguer et dire du mal de notre belle-mère ;-)
RépondreSupprimerje dis du mal de la belle-mère de mon héros !!!! Bisous (quant à mon anonymat, j'y tiens beaucoup, cela c'est sûr)
Supprimerj'adore l'idée de la panne de l'écrivain....bravo Phili
RépondreSupprimermerci, Galéa : il semble que j'ai partagé un peu l'idée !!!! bisous
SupprimerL'inspiration est parfois difficile avec certains mots mais tu t'en es très bien sortie!
RépondreSupprimerBisous
Tu vas trouver linspiration couchee sur le carrelage?
RépondreSupprimerà mon avis, non : trop froid ! bisous (mon cerveau a besoin de chaleur)
SupprimerBien joué, et la chute est très réussie.
RépondreSupprimerQue d'anniversaires aujourd'hui, décidément !
merci, Mina : le 15 février est un jour riche en festivités.
SupprimerLes ennuis sont peut être pour le réveil,un manque d'inspiration qui t'as bien inspiré .
RépondreSupprimerEn tant que belle mère j'évite les invitations le dimanche ....je les laisse mourir d'ennui chez eux .Na!..
Merci pour ta bonne humeur .
exact : j'ai joué sur le singulier (car on ne peut pas dire que sa soirée fut folichonne) et le pluriel (pour en effet son lendemain qui s'annonce d'enfer : entre sa femme au saut du lit qui va l'adorer étalé dans le couloir et le repas fun avec gueule de bois). Bisous (j'adorerai passer mes dimanches chez mes parents et mes beaux-parents : la distance géographique trop grande m'est frustrante)
Supprimerah les repas chez belle-maman ^^ toujours épique :) bravo.
RépondreSupprimermerci à toi, ton "goûter" est très réussi !
Supprimerheureusement qu'il y a un couloir, ça aide pour tenir droit, dans ces petits moments de tempête
RépondreSupprimern'oublie pas qu'il arrive à zigzaguer dans ce foutu couloir : il est beurré, mon héros, totalement (la preuve, il n'est même pas capable de saisir la poignée de la porte)
SupprimerJ'admire toujours tes productions, Philisine, bravo encore une fois !
RépondreSupprimermerci, Annie : j'aimerais lire aussi tes textes personnels (autre que tes si belles chroniques). Bisous
Supprimerquel super dynamisme!
RépondreSupprimerbon, ça finit toujours comme ça avec le whisky...enfin on peut aussi tendre la joue gauche.... :-)
la joue gauche sert à recevoir la claque de la femme au réveil ! enfin ce n'est qu'une suggestion. Bisous
SupprimerQuel feu d'artifice. Même pas senti l'ennui !
RépondreSupprimerBon dimanche
merci, ma Zaz, tu es super sympa. bisous
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerTu le fais mourir ton auteur ? Il ouvre la porte pour aller se coucher et puis patatras, il est poignardé par une ombre cachée. Les vrais ennuis commencent...
Pas si radical ?
je t'adore, ma Syl : tu lui en fais voir de toutes les couleurs à mon héros. Bon au moins il aurait des choses à raconter aux fantômes ! bisous
SupprimerPhilisine je ne me suis absolument pas ennuyée en lisant ton billet !
RépondreSupprimerJ'aime bien l'idée de Evalire, ne pas inviter les enfants le dimanche, les laisser s'ennuyer chez eux ! J'ai trop connu ce genre d'obligations pour les imposer à mon tour...
Bonne semaine et bises de Lyon
merci à toi, Soène : je n'aurais pas dû parler du dimanche !!!! bisous
SupprimerPanne d'inspiration toi? En tous cas pas d'angoisse de la feuille blanche!
RépondreSupprimerBien vu, tous les mots sont là.
merci à toi, Célestine, de ce passage. je t'embrasse
SupprimerBravo, tu as placé tous les mots avant de t'écrouler
RépondreSupprimeroui, exactement : après l'effort le réconfort !
SupprimerElle a pourtant bien été présente cette inspiration ! Bravo !
RépondreSupprimermerci, c'est vraiment gentil ! bisous
Supprimer...S'ennuyer c'est....penser?....sympa petite insomnie!
RépondreSupprimerle diction du soir !!! à méditer. Bisous
SupprimerUne bonne nuit de sommeil lui remettra peut-être les idées en place !
RépondreSupprimeravec un mal au crane à mon avis pour le dej chez la belle-mère : double peine, pour ce non-héros !
SupprimerMoi j’ai adoré ce défi car nous sommes tous en panne créative, tous bourrés comme des coings et on s’emmerde tous comme des rats morts, mais ça c’est la faute à Aspho mdr!!!
RépondreSupprimerPar contre je ne me suis pas ennuyée à te lire hic!!! Oups ça c'est le whisky ;)
Bises amicales!!!
Domi.
oui en fait, je me rends compte que je ne suis absolument pas originale ! Comme quoi, nous sommes vraiment perméables aux mots. Bises
SupprimerJ'aime cette façon de t'exprimer dans ce texte, originel.
RépondreSupprimergros bisous.
merci, Sara et bises.
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