Je préfère mourir debout que vivre à genoux (Charb)

Charb
Charb, directeur de la publication de "Charlie Hebdo", le 19 septembre 2012.
Cabu

Wolinski



















Bernard Maris











Tignous
alt=Description de cette image, également commentée ci-après

sont morts ce matin en raison de leur liberté d'expression et de leur courage, victimes de terroristes de la religion.

La liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas. La direction de Charlie Hebdo a toujours fait honneur au slogan du Canard enchaîné. Aujourd'hui, mon cœur saigne.

33 commentaires:

  1. La journée se termine, et j'aimerai furieusement me réveiller demain en constatant que ce n'était qu'un cauchemar. Je suis sonnée, véritablement. Hier, je cherchais avec mes élèves des artistes engagées contemporains (ils connaissent Zola et son J'accuse, c'est déjà ça), leur montrant la différence entre servir une cause que tout le monde approuve (chanter contre Ebola, etc...) et prendre des risques pour ses convictions. Je sens que le débat rebondira vendredi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme disait Robert Badinter ce soir sur France 2, c'étaient tous des soldats de la liberté, des soldats de notre démocratie (journalistes, policiers qui assuraient leur protection). Tu as raison de préciser la différence entre servir une cause et défendre la liberté d'expression, fondement de notre république. Merci à toi, Sharon, parce que toi aussi, tu éveilles les consciences de tes petits. Bisous

      Supprimer
  2. Phili, je sors de ma pause, on ne peut faire autrement.
    Bisou

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. j'aurais tellement aimé ne pas poster ces photos, ce massacre n'aurait pas eu lieu. Je t'embrasse fort.

      Supprimer
  3. je suis révoltée douze personnes assassinées quelle horreur .La folie du fanatisme est intolérable. la récupération islamophobe m'inquiète également.Il ne faut pas baisser les bras face à cette atteinte à la liberté d'expression.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai volontairement omis la religion car ces assassins osent de la religion comme prétexte. Ils sont tellement crétins, lâches et dangereux qu'en cas d'avis contradictoires, ils butent les gens plutôt que d'argumenter leurs pensées. J'ai confiance en les services de renseignements de notre pays, je sais qu'ils vont les retrouver vite. Je n'ai aucun doute là-dessus : ils ont laissé trop d'indices derrière eux. Bises

      Supprimer
  4. Tragédie de l'intégrisme aveugle.

    Les blogs reflètent le besoin de liberté d'expression. Eux se sont battus jusqu'à en mourir.

    Ils auront notre respect pour toujours...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est exactement cela. Je ne suis pas sûre d'avoir leur courage (je suis même sûre du contraire). Ils forcent l'admiration. Je pense à leurs familles, à eux, ce devaient être de belles personnes, généreuses et empathiques. Je suis infiniment triste depuis que j'ai appris cette nouvelle, parce que je sais deux choses :
      1) on a perdu des personnes chères et précieuses
      2) on a porté atteinte à un des symboles de notre démocratie : s'exprimer de façon libre, contrecarrer les idéologies.
      Je t'embrasse, Denis.

      Supprimer
  5. Ils resteront nos héros de la liberté et de la résistance..Leur combat, bien sûr, est le nôtre..Je pleure à hauteur de ce qu'ils m'ont fait rire...Bisous

    RépondreSupprimer
  6. Nous sommes consternés également en Belgique et nous sentons également touchés dans notre liberté de dire les choses, de dire ce que l'on pense. Je n'ose imaginer ce sentiment noir qui traverse tous les français aujourd'hui. Nous sommes tous soudés. Bises ma phili

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui, ce massacre français est universel parce qu'il touche à un principe partagé par beaucoup de citoyens dans le monde. Bisous et merci.

      Supprimer
  7. Je suis effondrée egalement par cette perte, par ce symbole. J'espère que le rassemblement citoyen autour de ce drame sera assez fort pour aider les auteurs engagés à ne pas céder à l'autocensure et à continuer à croire en la force des mots, comme l'a demandé philippe val "nous continuerons à faire ce que nous savons faire. Il ne faut pas nous laisser seul."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. tout compte : le rassemblement et ensuite nos attitudes après. Nous devons rester dignes et surtout ne pas avoir peur. Nous devons continuer à nous soutenir et nous unir. Bisous

      Supprimer
  8. Une journée noire... Je pleure, comment continuer à vivre dans ce monde dans lequel nous vivons...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. justement en relevant la tête, en faisant honneur à toutes les victimes toutes courageuses et remarquables, en se battant pour notre démocratie. Il y a de belles choses à faire en ce bas monde, à vivre et à défendre ! Bisous

      Supprimer
  9. Et nous sommes tous tristes aujourd'hui.

    RépondreSupprimer
  10. Je les aimais forts cette bande de joyeux impertinents, de courageux drilles...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cabu représente mon enfance avec le Club Dorothée et avant cela Récré A2 : voilà, j'ai mal à mon petit cœur, c'est tout et inextricable.

      Supprimer
  11. Nous sommes tous effondrés, mais il faut se serrer les coudes et faire front ensemble contre la barbarie, c'est important.
    je t'embrasse Phili

    RépondreSupprimer
  12. J'ai mis le même titre à mon article jeudi ! 3 jours sont passés et je reste encore sans voix face à tout ce qui s'est passé. Il va nous falloir un bon bout de temps avant de rebondir.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cette phrase magnifique de Charb leur a correspondu jusqu'au bout. Voilà, une semaine après, elle reste là et pas eux. Bises.

      Supprimer
  13. Soyons unis Phil et redressons-nous ! Ils ne gagneront pas !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non, mais il faudrait qu'on fasse quelque chose pour nos petits jeunes qui croient au complot et autres conneries d'internet. Bisous

      Supprimer
  14. quel choc! Merci pour ce bel hommage!
    :-(

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui, une vraie claque qui m'a assommée. Je t'embrasse fort.

      Supprimer