image captée sur le site Cultura.com |
Le Clan suspendu est une réécriture d’Antigone transposé dans un univers tout à fait différent de l’original. Ismène, le personnage principal, vit dans un village suspendu, dans un arbre, avec sa tribu. Avec toujours la crainte d’Anne, ce monstre qui vit en bas et qui se repait des membres de la tribu. Ismène devient femme, son corps change et elle commence à se sentir attirée par Polynice. Mais Hémon, qui a les dents longues, désire Ismène et il n’est pas du genre à laisser aux autres ce qu’il convoite.
Ce roman parle de thèmes comme la transmission et le passage de relais entre deux générations, les dérives des pratiques sectaires, le mensonge et les mystères qui entourent le passé. L’idée de partir d’Antigone pour le transposer dans autre société fermée, totalement différente est excellente. Antigone est très présent, d’abord parce que l’une des possibilités pour prénommer un enfant est de le prendre dans Antigone et ensuite parce qu’Antigone est le livre de référence du Clan, celui dont ils apprennent des extraits par cœur. Malheureusement, il manque à ce roman un souffle épique. Ismène est un personnage intéressant, Hémon l’est encore davantage mais même si Etienne Guéreau respecte la trame d’Antigone, il nous manque l’âme de la tragédie. Il me semble que ce roman serait davantage à sa place dans le rayon jeunesse, il m’a parfois fait penser à Hunger Games même si l’action y est moindre. J’aurais vraiment voulu aimer ce roman, d’abord parce que c’est un coup de cœur pour ma copine Mathilde, et ensuite parce que j’ai trouvé l’auteur sympathique (et esseulé) quand je l’ai rencontré à la Maison de la radio.
C’est avec grand plaisir que je partage cette lecture avec Philisine. J’ai hâte de lire son avis. (oui, il va falloir attendre un peu que la demoiselle ait fini de lire ledit bouquin !)
Éditeur : Denoël (Septembre 2014)
Ce roman parle de thèmes comme la transmission et le passage de relais entre deux générations, les dérives des pratiques sectaires, le mensonge et les mystères qui entourent le passé. L’idée de partir d’Antigone pour le transposer dans autre société fermée, totalement différente est excellente. Antigone est très présent, d’abord parce que l’une des possibilités pour prénommer un enfant est de le prendre dans Antigone et ensuite parce qu’Antigone est le livre de référence du Clan, celui dont ils apprennent des extraits par cœur. Malheureusement, il manque à ce roman un souffle épique. Ismène est un personnage intéressant, Hémon l’est encore davantage mais même si Etienne Guéreau respecte la trame d’Antigone, il nous manque l’âme de la tragédie. Il me semble que ce roman serait davantage à sa place dans le rayon jeunesse, il m’a parfois fait penser à Hunger Games même si l’action y est moindre. J’aurais vraiment voulu aimer ce roman, d’abord parce que c’est un coup de cœur pour ma copine Mathilde, et ensuite parce que j’ai trouvé l’auteur sympathique (et esseulé) quand je l’ai rencontré à la Maison de la radio.
C’est avec grand plaisir que je partage cette lecture avec Philisine. J’ai hâte de lire son avis. (oui, il va falloir attendre un peu que la demoiselle ait fini de lire ledit bouquin !)
Éditeur : Denoël (Septembre 2014)
contexte de la chronique de Valérie : elle m'a été envoyée par courriel, je n'ai censuré aucun de ses mots et j'ai choisi en accord avec elle de la publier le jour décidé de notre LC (qui ne produira donc pas un BC - billet commun- en raison de mon retard). Mes seuls rajouts sont mes commentaires en italique. Des bises
Ouh là, la référence à Hunger Games me refroidit totalement !
RépondreSupprimerComment cela, Geronimo, avec un prénom pareil, tu n'as pas une âme guerrière ? Bises
SupprimerBon, peut-être que ça ne fait cet effet qu'à moi mais c'est vrai que je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser. Alors que le thème est finalement bien différent.
SupprimerLa référence à Hunger Games est parfaitement justifiée et très bien vue. Bises
SupprimerMerci Philisine de m'avoir accueillie sur ton blog aujourd'hui. Et à très bientôt pour ton avis.
RépondreSupprimerCe blog t'est ouvert quand tu veux, autant que tu veux ! Bisous et merci de ta confiance !
SupprimerMince, une réécriture d'Antigone, ça me disait bien (j'adore les réécritures, et la tragédie, et Antigone). Mais bon, si il manque de la tragédie à Antigone, je passe. En attendant le billet de Phili, qui sait ?
RépondreSupprimerValérie, tu inaugures un nouveau concept ? le blog transitoire ? Contente de te retrouver ici et là, en tout cas.
oui, je trouve que c'est un excellent concept : le blog transitoire ! Bisous
SupprimerPauvre auteur esseulé......
RépondreSupprimerVue la figure dudit auteur, je doute fortement qu'il soit esseulé dans la vraie vie ! Parce que dans le genre bogosse, on peut dire qu'il est royalement servi. Bisous
Supprimermoi je dis Pauvre Philisine... :-) Le "addictif" en première de couverture m'horripile mais le bouquin a l'air de l'être malgré tout.
RépondreSupprimerréponse demain ! Bisous
SupprimerJe savais que Val n'avait pas été totalement convaincue, mais je dois dire qu'il me tente quand même, j'aime cette référence à Antigone, je vais attendre ton avis Phili.
RépondreSupprimeril arrive bientôt (demain soir ou plus tôt, on verra). Bises infinies, Galéa !
Supprimer