*: extrait de Le roi disait que j'étais le diable (Clara Dupont-Monod)
Prends ton envol, fais-leur confiance : tes héritiers ont tout compris. Chez eux, pas de mise en scène, pas de fardeau qui ne tienne. Ils jouent du violon et de leurs voix avec virtuosité, dressent une jolie aquarelle empreinte de textes sensibles et percutants.
Cette lettre devient ma propre résilience. Alors, merci pour tout cela !
à D., à E., à C. et à S.
Les liens vers les textes des autres participants sont recensés dans le billet d'Aspho
Consigne fut donnée par Asphodèle, de rédiger un texte utilisant ces vingt-six mots (on a le droit d'en oublier un) : temps, lire, ténacité,
sidération, tour (nom masculin), regrets, déchirer, malgré, silence,
bancal, résilience, pourquoi, aquarelle, fardeau, parenthèse, vide,
rire, envol, vie, conscience, coeur, douleur, scintiller,
symphonie, scène, sinueux.
Il est temps de reprendre à lire, à écrire.
Après la sidération de ce début d'année, à mon tour de briser le silence !
Je n'ai qu'un regret : celui de ne pas t'avoir connu, Claude.
Ton chemin de vie fut loin d'être sinueux ou bancal, tes journées s'accompagnaient de rires, de chants et de symphonies.
Tu possédais la conscience du cœur, celle qui rend l'entourage heureux, celle qui partage et protège.
Ton absence laisse un grand vide chez ceux et celles qui ont su t'aimer.
Malgré la douleur de ta perte, ils prolongeront tes biens les plus précieux : ta ténacité à croire en l'humain, ta profonde générosité, ton don de soi, ton enthousiasme à sublimer le quotidien, à le faire scintiller.
Prends ton envol, fais-leur confiance : tes héritiers ont tout compris. Chez eux, pas de mise en scène, pas de fardeau qui ne tienne. Ils jouent du violon et de leurs voix avec virtuosité, dressent une jolie aquarelle empreinte de textes sensibles et percutants.
Voilà, Claude, j'espère que tu me pardonneras cette parenthèse écrite.
Tu as le droit de penser : « pourquoi ? pourquoi moi ? »
Mais tu vois, tes obsèques m'ont touchée. T'entendre à travers tes proches a fini par déchirer mon état lymphatique.
Oui, tu as raison, il est bon et doux de vivre, d'échanger et de partager, de ne pas oublier.
à D., à E., à C. et à S.
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Très beau texte, comme d'habitude :-) Bises.
RépondreSupprimermerci, Emma : ta fidélité me va droit au cœur, tes encouragements aussi. Je t'embrasse fort.
SupprimerUne très belle lettre Phili, waouh ! Les obsèques sont une étape importante du deuil, on prend vraiment conscience de ce qui arrive. Tu as été bien inspirée...;) Bisou et bon week-end.
RépondreSupprimermerci à toi, Aspho : je voulais rendre hommage à la belle personne que représentait Claude, je voulais que Jemelivre garde une trace de son passage. Bisous
SupprimerÉcrire une lettre aide vraiment a faire le deuil de ses proches comme celui des événements inacceptables et ton texte nous permet de reprendre confiance dans l'avenir bises
RépondreSupprimermerci à toi pour ces mots gentils et rassurants : oui, j'ai de l'espoir en l'humain et en ce moment, je suis emplie d'amour. C'est paradoxal mais après le chaos, je renais.Bisous
SupprimerUn beau texte et des sentiments que je comprends bien et qui peuvent s'appliquer à un deuil personnel comme aux évènements qui viennent de se passer en France.. Dans ce dernier cas, qui est Claude?
RépondreSupprimerle père d'un ami : tout est vrai dans ce texte et il était important pour moi que mon ami et sa famille jugent cet écrit (j'espérais qu'il ne trahirait pas Claude et mon ami m'a assuré que ce que j'avais ressenti de lui était juste). Les obsèques de Claude ont eu lieu cette semaine. Je n'avais pas prévu de participer aux Plumes n°40 mais en discutant avec mon ami hier matin, le texte-hommage s'est vraiment imposé à moi et les mots d'Aspho se sont imbriqués miraculeusement. J'ai compris alors ce qu'un auteur peut ressentir en parlant d'une personne vivante (ou ayant existé) autre que lui-même. Bisous
SupprimerMagnifique texte, Claude devait être quelqu'un de bien. Les obsèques pour moi sont une fin et un commencement.
RépondreSupprimerBon week-end
Je pense que Claude était quelqu'un de très bon, de généreux, qui ne comptait pas son temps pour le donner aux autres. Je connais bien un de ses enfants (mon ami) et la famille de ce dernier : ils sont tous formidables. Alors oui, la transmission a eu lieu, oui son héritage va perdurer. Bisous
SupprimerUn bel hommage. Je me suis prise à chercher lequel des dessinateurs avait pour prénom Claude. Avant de comprendre que c'était un ami de ta famille...
RépondreSupprimerBravo pour ce texte fort.
¸¸.•*¨*• ☆
merci à toi, Célestine : j'aime beaucoup tes étoiles. Bises
SupprimerTrès bel hommage.
RépondreSupprimermerci, Sharon et bises
SupprimerUne lettre très belle qui semble t'avoir libérée d'un poids :-)
RépondreSupprimerBonne journée Philisine
j'ai aimé l'écrire, c'est sûr. Bises
SupprimerLégèreté simple et tendre !
RépondreSupprimermerci, oh Capitaine !
SupprimerTon texte est dans le ton de la collecte des mots. Sobre et forte à la fois.
RépondreSupprimermerci beaucoup pour ce com : merci infiniment.
SupprimerUn texte qui me touche d'autant plus que mon Compagnon s'appelle Claude. Oui il est doux de vivre.
RépondreSupprimerBises
merci à toi de ce passage. Je suis ravie que mon texte t'ait autant touchée. Il venait du cœur.
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