La lumière de l'Archange - Gérard Adam (abandon)

J'ai reçu La Lumière de l'Archange de Gérard Adam, en service de presse, intriguée par l'actualité du pitch : celui de la propagation d'une épidémie, la démarche des scientifiques pour enrayer le fléau (recherche médicale, recherche de vaccins, tests sur les animaux, lutte pour leur survie propre quand le virus les atteint etc) et la résurgence de fakes (religieux en particulier). J'étais donc très motivée par la découverte de cette histoire, après notre période de confinement (je n'ose déclarer la première période de confinement... de peur de porter à la poisse à tout le monde) et par tout ce que nous vivons actuellement. En fait, je n'ai pas accroché du tout, mais alors pas du tout : mon esprit n'a jamais pu visualiser les scènes pourtant décrites, les personnages me sont restés complétement obscures. 
Résultat : j'ai passé des paragraphes, j'ai lu des moments épars et j'ai involontairement déconstruit l'histoire. J'aurais aimé être plus concentrée, je ne l'ai pas été. L'auteur à mon avis n'y est pour rien, l'écrit ambitieux a rencontré mon cerveau en mode de concentration fragile.
La prose de Gérard Adam est nourrie de références et emplie de métaphores, le style est agréable ; l'intrigue est travaillée et cet écrit d'anticipation est d'une véracité intéressante. Ce qui m'a peut-être éloignée de ce récit restent les nombreuses allusions au discours religieux (même si celui-ci s'explique par l'intervention de prêcheurs) et peut-être aussi les nombreuses circonvolutions qui ont émaillé l'intrigue : certes elles détaillent davantage les scènes, mais elles ont surtout fini par me perdre en noyant un peu le discours. Je n'ai accroché à aucun des personnages, j'ai été insensible à leur devenir, leurs paroles, leur nature. Je suis restée "à côté de" sans avoir été "dedans". J'ai abandonné après deux cent cinquante pages.
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En bref : j'ai raté le coche avec ce livre, j'aurais aimé être plus concentrée, offrir plus d'attention à ce roman, en capter les qualités. Je suis passée complétement à côté. Cela m'arrive parfois. Peut-être une question de timing ?

Éditions MEO

Lecture inachevée du service de presse.

15 commentaires:

  1. Peut-être, mais c'est aussi peut-être un livre qui ne te convenait pas. Je ne suis pas prête à lire ce genre de roman. Je suis restée traumatisée par ma lecture de "après le monde" faite juste avant le confinement et qui commençait par le scénario d'une épidémie, avec tous les dysfonctionnements (graves) qui s'ensuivent .. la réalité me suffit pour le moment ;-)

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    1. Oui tu as raison cela doit être cela, même si je pense aussi que l'écriture nourrie et remplie de références scientifiques ou religieuses nécessite une bonne attention que je n'ai pas eue.

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  2. titre et thème ... je ne l'aurais même pas ouvert, je pense!

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    1. Le titre m'intéressait, le thème aussi. Le contenu est travaillé et réfléchi mais je n'ai pas su me l'accaparer.

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  3. Bouhhh voilà qui ne me fait pas envie .....

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  4. Mais de nouveau le miracle ... je peux poster chez toi. Je ne comprends rien ! C’est totalement aléatoire ...

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  5. Demain j’essayerai et y’aura pas moyen ...

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  6. En tous cas, la couverture n'est guère attrayante !! Je me suis personnellement noté Némésis de Philip Roth, un peu sur le même sujet (mais avec un contexte un peu différent, puisqu'il y est question d'une épidémie de variole dans l'Amérique des années 40) : j'ai entendu pendant le confinement une émission radio qui lui était consacré -actualité du sujet oblige !-et qui m'a furieusement donné envie..

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    1. La première de couverture est sombre, sombre comme l'est l'intrigue finalement. Je tenterai peut-être Némésis.

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  7. On ne peut pas gagner à tous les coups ! Je viens d'en abandonner un aussi. Il ne m'apportait rien et j'en ai tellement à lire !
    Bon weekend.

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    1. Tu es plus tranchant que moi dans tes actions, tu ne tergiverses pas et je trouve que c'est une bonne qualité.

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