K. 626 - Leonor de Recondo (entre ** pour le fond et *** pour la forme... c'est pas souvent que la forme l'emporte sur le fond)

Voilà j'ai lu K.626 ce très très court livre (40 pages) il y a longtemps et je me suis décidée enfin à parler de cette lecture. Je voulais tester sa résistance au temps. Au final je garde les mêmes images qu'en quittant cet ouvrage : un moment très sympa dans la forme (car Léonor de Récondo écrit divinement bien et il y a des moments lyriques tout jolis) et un peu creux dans le fond (le discours tourne en rond, il m'a manqué du contenu, de la bibliographie, de la recherche). K.626 

 a été une commande de la maison d'édition Malo Quirvane à Léonor de Récondo, et j'ai toujours le sentiment - peut-être à tort - que l'autrice s'est contentée du minimum, qu'elle s'est constamment retenue.

K.626 relate les affres de création de Franz Xaver Süßmayr chargé de finir le requiem de Mozart : qu'il est dur de compléter l’œuvre d'un génie ! K.626 narre les incertitudes, la peur de la page blanche, la fuite à défaut de fugue, la quête de musique à défaut d'amour. 

À noter que le livre est un ouvrage de qualité : le papier est sublime, très classe.

Éditions Malo Quirvane

Je dois cette lecture à la Masse critique de Babelio en partenariat avec la maison d'édition Malo Quirvane : je les remercie.

De la même autrice Amours   Pietra viva

4 commentaires:

  1. Un peu court, jeune homme.625? 626? 627?

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  2. Ça doit être frustrant un texte tellement court ? elle vient peut-être de là l'impression de pas assez travaillé.

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    1. Peut-être que le peu de pages perturbe le style habituel de l'autrice au point de rendre son écrit amoindri, même si sa plume est toujours ravissante, avec un style qui sonne juste. En tout cas, j'ai lu des microfictions (deux pages max souvent) de Régis Jauffret qui m'ont fait plus d'effet que K.626.

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