D'abord je tiens à remercier Sylire pour ce livre audio voyageur. Sans elle, je n'aurais pas découvert cette histoire et je ne l'aurais pas lue (ou bien aurais refermé le livre après quelques pages). C'est dire.
Une correctrice littéraire de 33 ans voit son petit quotidien chamboulé : son mari Tursten (orthographe approximative, c'est le problème des livres audio : on n'a pas l'écriture des prénoms !) lui annonce l'existence d'une maîtresse arrondie ; son amie Audur lui confie son aîné de 4 ans très myope, très malentendant et surtout très charmant, Tumi, le temps d'une grossesse gémellaire plus ou moins prolongée, plus ou moins alcoolisée au cognac ; un amant-client illettré mais à la poigne ferme ; une voyante lui assure un gain, trois hommes dans sa vie et trois accidents mineurs, trois animaux inactifs et enfin, un séjour dans un cabanon estival sur une île en plein mois de novembre assez pluvieux. En route pour l'aventure !
Si je reprenais le portrait chinois de Malika, alors le mot qui caractériserait L'embellie serait sans conteste digressions ou divagations (Finalement, deux termes suffisent). Entre le quotidien peu routinier -accessoirement routier- (la vie avec Tumi), les souvenirs avec Tursten ou avec sa mère et les communications avec Audur ou les hommes rencontrés, la description de chaque moment occasionne une longue fuite du récit. Résultat : je m'y perds et surtout je me noie (avec toute cette eau, je m'adapte parfaitement au texte). Bien sûr, cette façon de procéder permet au lecteur de cerner l'héroïne de toutes parts, personnage central et intéressant par sa logique inattendue, son humour fantasque et ses réactions quasi-autistiques. Néanmoins, l'ennui guette et l'impression d'une intrigue plutôt plate, étirée à l'infini (un peu comme lors d'un test d'un élastique, la patience du lecteur remplaçant le dit objet) s'insinue inexorablement.
Pourquoi *** alors ? Tout simplement, parce qu'Audur Ava Olafsdottir fait preuve d'une très belle prose et possède cette maîtrise rare des descriptions (très précises), des relations humaines confortées (rapprochement entre Tumi et sa protectrice) et ces temps de l'intimité. La réussite de Rosa Candida n'est pas usurpée. Il a fallu L'embellie, un joli brouillon avant l'éclosion d'une splendide rose.
texte lu par Melodie Richard (dont le timbre de voix islandophone se prête à l'évasion)
et un de plus pour les challenges de Laure (Prix de Littérature de la Ville de Reykjavík), d'Anne et de Nadael (un mois de Novembre et un automne pluvieux, bien présents dans l'intrigue)
La réponse à mon premier concours fut 14610 (j'ai accepté aussi la réponse d'Aifelle qui était 14611). Bien évidemment, je vous prie de garder vos commentaires sur ce nombre gigantesque. Pour vous remémorer ce qu'il représente, c'est ici.
La gagnante du tirage au sort, Laure, a choisi Les reflets d'argent deSusan Fletcher ; sa première dauphine, Miss Leo envisage parfaitement La vie rêvée d'Ernesto Gde Jean-Michel Guénassia ; sa deuxième dauphine Shelbylee rêve de La femme aux pieds nus de Scholastique Mukasonga ; sa troisième dauphine Fransoaz reste inspirée par le beau Régis de Sá Moreiraet son Mari et femme ; sa quatrième dauphine Evalire envisage une Tangente vers l'Est de Maylis de Kerangal et enfinKathel, cinquième dauphine, résistera à un somptueux Incendies, le sang des promesses /2 de Wadji Mouawad.
Je félicite les courageux participants à ce premier concours et comme Une Comète me l'a réclamé, il est fort possible que je n'attende pas 10 ans pour renouveler cette expérience !
Avant de conclure ce post, je souhaite rendre un hommage appuyé à deux participants de ce concours, qui n'ont pas profité d'un tirage au sort clément : Une Comète et Jérôme. Merci pour votre profonde gentillesse, votre attention à l'autre, vos cadeaux qui ont embelli mon anniversaire de "grande", merci d'être là et d'avoir pensé à moi. Vos gestes d'affection me touchent particulièrement. Je vous embrasse affectueusement.
L'avantage, lorsqu'on tient un blog, est de revenir sur un spectacle passé, comme par exemple, Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mis en scène par Lucie Berelowitsch, vu samedi dernier au Th'N (Théâtre du Nord) à Lille. Comme je participe avec grand plaisir au challenge d'Eimelle, En scène, j'aime rédiger un petit avis personnel sur la pièce après. Énorme avantage donc, car ce fut à cette occasion que je découvris la distribution (oui, je ne regarde jamais la distribution avant le spectacle, ni pendant, ni tout de suite après, histoire de ne pas me laisser influencer par la notoriété d'un nom). Et la petite Lucrèce, que je trouvais bien charnelle, habitée, une véritable bombe sexuelle sans vulgarité (ce qui est une vraie gageure dans cette mise en scène-là) n'était autre que la magnifique Marina Hands : parfois, il y a des noms connus et on sait pourquoi !
photo issue du carnet de présentation de l’œuvre fait par le th'N
L'hypnotique Lucrèce Borgia est issue d'une famille consanguine, dont l'art reste de liquider toute personnalité nuisant au rythme des acquisitions, de domination et des spoliations par le clan. Mariée pour la troisième fois à Don Alphonse, duc de Ferrare, elle mène une vie dissolue entre amants de passage et politique locale. Couvant un secret originel, elle apparaît fortement attirée par le jeune capitaine Gennaro dont les cinq copains de route ont tous de bonnes raisons de faire la peau à la belle Lucrèce. À l'occasion d'une visite surprise à Gennaro (orphelin de père, mère inconnue dont le lien tangible se résume à une correspondance sporadique) où elle révèle, visage masqué, un peu d'humanité et remet en cause son attitude sanguinaire, la venimeuse Italienne subit un ultime affront de leur part. L'heure de la vengeance a sonné (et l'oubli de belles promesses, aussi).
Victor Hugo a écrit cette pièce en quinze jours. Sans renier le génie du bonhomme, je reste persuadée qu'une petite relecture n'aurait point fait de mal. Un texte bavard, des scènes confuses et des répétitions inutiles gâchent un peu un ensemble exigeant et lourd en symbolique. Bien évidemment, le parallèle avec Phèdre de Jean Racine me parait évident par la puissance tragique de l'héroïne et l'inceste abordé (Lucrèce aimée de ses deux frères Jean et César, le second tuant le premier pour conserver la main mise sur la frangine). Énonçant la violence de l'époque (fratricides réguliers, empoisonnements constants), Lucrèce Borgia n'en demeure pas moins un appel à la résistance, à l'irrévérence et au courage, incarné par Gennaro, compagnon intègre et fidèle, haïssant celle dont on doit taire le nom (la Voldemort d'Hugo), blasphémant le nom de Borgia en le réduisant en Orgia. Tragédie d'un côté (avec ses rebondissements, ses quiproquos et ses surprises), mythologie de l'autre par la présence des gardiens du lugubre, Rustigello et Gubetta, accomplissant les méfaits de Lucrèce et son mari, Alphonse, un brin jaloux du beau Gennaro.
Lucie Berelowitsch a parfaitement intégré cette époque violente : une première scène digne d'Orange mécanique de Stanley Kubrick, du bruit constant lors des fêtes orgiaques de la princesse Négroni, aboiement des comédiens lors de la diction du texte... Je conçois tout à fait que le traitement de Lucrèce Borgia reste un vrai challenge théâtral mais là, je n'y ai vu aucune subtilité et aucune finesse que ce soit dans la mise en scène (peu de pauses dans un texte, la plupart du temps, récité voire hurlé plutôt qu'interprété ; l'utilisation de dancemusic et de techno pour faire djeuns, une bonne idée qui s'est confrontée à un haut-parleur aboyeur - au final, effets auto-dissous avec la sensation de capharnaüm constant, marqueur auditif de l'agressivité ambiante), dans la chorégraphie des comédiens (les corps-à-corps manquent de souplesse et d'adhérence, les chutes me paraissent trop lourdes, le décor pas assez exploité - un échafaudage intelligent et finalement absent). Bref, un spectacle en demi-teinte pour moi : un comble dans cette noirceur !
Rares sont les livres au cours desquels je pense à une personne au moment de ma lecture. Je dois dire que Le trottoir au soleil fait partie de ces exceptions et la personne en pensée, Bonheur du Jour dont le blog offre un concentré de moments précieux (avec publication tous les deux jours).
Philippe Delerm profite de scénettes marquant l'instant présent, le fameux carpe diem latin, avec parfois un soupçon de nostalgie. Dans la même veine que La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, Le trottoir au soleil se déguste sans modération mais sans ardeur non plus. Quelques perles savoureuses, une écriture pointilleuse et précise, une profonde sagesse sur l'existence se dégagent de ce recueil : 21 mars, le printemps (à l'aube de la vieillesse), On n'est pas invité ! (loin de nous, les carcans maritaux), la figue mûre à déguster, une envie d'Italie, la fêlure et l'empathie de Je fais la vaisselle,le salut comme vecteur de liaison dans Passez une bonne après-midi, la rencontre avec une lectrice de Je suis dans la foule serpentine, la transmission et la Deuxième vie qu'offre le troc, la mère telle Lapassagère, un baba comme modèle infantile, un peu de je et beaucoup de on(avec hommage appuyé dans la dernier récit), le fameux trottoir au soleil etc.
Philippe Delerm est un esthète du style (chaque mot soupesé, chaque phrase travaillée), pour la pureté de la langue, sa musicalité aussi, pour la précision de la scène enfin. De ses contemporains, peu de hargne, juste quelques vains constats, une réalité décortiquée au scalpel. Une écriture fine, celle des détails et des menus gestes, celle du quotidien aux anecdotes réjouissantes, une respiration (qui parfois manque d'émotion).
page 117
« Il est cependant un domaine où le plaisir de l'autre compte davantage que le sien. Ce plaisir-là restera toujours un mystère. C'est pour cela qu'on fait l'amour. »
page 104
« Aller au nord, c'est tailler à l'infini la route d'une intime vérité. On est toujours au bord, juste à côté, le long des courbes des canaux, des joncs à peine blonds séparent du ciel gris... on marche à l'infini, on se sait attendu. On est au cœur de soi.»
Editions Gallimard
Ce billet fait l'objet d'une lecture commune avec Fersenette
Aujourd'hui, je déclare un an de plus. Ce nouvel anniversaire a une saveur particulière : le changement de dizaine qu'il implique ! (Jérôme, tu es prié de ne pas rire)
Pour célébrer cette occasion décennale, je vous propose donc mon tout premier concours avec une question super simple.
Seuls, les visiteurs et visiteuses qui ont écrit au moins un commentaire (avec pseudo apparent) sur ce blog (je précise) peuvent participer !
Pour gagner quoi, me direz-vous ? des livres pardi !(oui, mes cadeaux ne sont guère originaux mais je reste viscéralement attachée au thème principal de mon blogounet).
Les reflets d'argent deSusan Fletcher
Tangente vers l'Est de Maylis de Kerangal
La femme aux pieds nus de Scholastique Mukasonga
La vie rêvée d'Ernesto Gde Jean-Michel Guénassia
Incendies, le sang des promesses /2 de Wadji Mouawad
Mari et femmede Régis de Sá Moreira
Le jeu
1) Vous répondez à la question suivante : Combien de jours se sont écoulés de ma naissance à aujourd'hui (date du post) ? 2) Vous envoyez votre réponse et votre pseudo à l'adresse suivante jemelivre@gmail.com (et non en com de ce message) avant le 26 mai 2013 (inclus).
3) La gagnante ou le gagnant sera la personne dont la réponse s'approchera au plus près du résultat attendu. Elle ou il choisira son livre préféré parmi les six proposés. Sa dauphine ou son dauphin choisira son livre préféré parmi les cinq restants, etc.
En cas d’ex-æquo, un tirage au sort sera effectué pour départager les candidats.
4) Je vous embrasse et surtout, comptez amusez-vous bien !
évasion musicale : pour vous donner du courage !
Je vous offre ces livres grâce aux points contributeurs collectésgrâce à mes chroniques littéraires toujours époustouflantes et savoureuses à la sueur de mon front (mon visage ridé l'atteste) sur Libfly , un site génial qui prépare activement la rentrée littéraire 2013 en avant-première.
Je dois cette lecture à deux blogueuses dont j'apprécie l'univers : d'abord Une Comète qui m'a offert cet exemplaire (elle avait constaté que fin décembre, j'avais fort gobysé en consacrant à cette auteure un petit cycle littéraire) et enfin Anis qui par l'intermédiaire de cette LC, m'a permis de me regobyser (soit-dit en passant, le nouveau chez Anisici) : Qu'elles en soient infiniment remerciées !
Pas simple de fantasmer sur son voisin, un violoncelliste qui a l'art de vous réveiller la nuit par la répétition de ses gammes, ancien ténor de renom, Italien foreverper sempre. Les affinités s'accomplissent au détour d'un apéro improvisé, d'un bouquet d’œillets rouges, d'une invitation spectaculaire, de la dénomination de ragazza ou du réconfort après un deuil. Inès découvre Vendello et Mozart, en même temps que Paris et son boulot d'enseignante d'anglais dans un conservatoire, l'attente et l'espoir d'un amour accompli, elle dont l'antre familial ressemble à un gynécée. Et si, au détour d'une lettre ou d'une confidence, tout n'était que mirage ?
Ce premier roman de Valentine Goby est indéniablement une réussite. À ce jour, La note sensible me semble son livre le plus accessible. La prose est alerte, la lecture s'effectue aisément, la narration délicate, emplie de non-dits et de faits discrets du quotidien, déroule une histoire d'instants intimes (entre ragazza et Vendello ; entre Inès, ses sœurs et leur mère) et d'images sublimes (des petits coups sur un mur), une rencontre faite au détour d'une cage d'escalier. Des deux héros principaux, on ne saura rien (ni leur passé, ni leur avenir) à part La note sensible, ce moment fugace où tout peut arriver.
J'aime l'écriture de Valentine Goby, quelque chose de ténu chez elle m'interpelle : par sa forme d'écriture, elle tisse un très joli morceau littéraire que j'apprécie de retrouver à chaque fois, telle une gobysée !
et un de plus pour les challenges d'Anne (premier roman), de Laure (prix 2003 du premier roman de l'université d'Artois), de Lystig (Paris)
Note personnelle : en ce moment il y a un vent de déménagement chez les copines dont les blogs étaient anciennement hébergés sur OB.
Pour vous aider à découvrir leur nouveau chez elle, cliquer sur leur pseudo : Anis, Nadael, Kathel (qui a déménagé depuis huit mois : j'ai l'art d'annoncer des nouvelles fraîches !), Sophie , L'or rouge (qui en a profité pour changer de pseudo, anciennement L'or des chambres), Cuné (qui a repris du service : yes !), quant à Zazy (très occupée par trois gentils monstres) c'est encore ici ou bientôt là
J'ai eu la chance récemment de découvrir le spectacle de Jean-François Sivadier concernant Le Misanthrope de Molière, alias Jean-Bapt pour les intimes. Une chance inouïe tant le succès fut au rendez-vous, tant cette pièce de théâtre maintes fois montée connut un tel dépoussiérage qu'il aurait été malheureux de rater. Vous avez dit : ménage de printemps ?
Le synopsis : Alceste rêve d'un monde d'honnêteté, ne supporte plus les petites mesquineries et les mensonges de ses congénères. Amoureux de la vile Célimène, il tente de la convertir à sa façon de voir le monde (et les choses) et exige d'elle un engagement plus affirmé à son égard. Mais Célimène n'en a cure et semble bien décidée à aller voir ailleurs si l'herbe est plus fraîche (et assurer ses arrières tant qu'à faire). Parallèlement, un édile royal, Oronte, recherche les faveurs et l'amitié d'Alceste. Imbu de sa personne et relativement caricatural, il lui déclame une prose d'une affligeante platitude : Alceste, logique avec lui-même, lui assène ses quatre vérités et vérifie là que ce n'était pas ce que souhaitait entendre Oronte.
D'un côté, une pièce de théâtre classique hyper bien écrite quoique bavarde (à mon goût) et d'un sombre, aux personnages peu attachants. De l'autre, une mise en scène remarquable, au tapis et à la pluie de grisaille, où se succèdent multiples clins d’œil (The Clash, The Artist, Berlusconi et le public), des trouvailles géniales (jets d'eau reposants, lustres bien assis, colline de chaises, ruban-cercle de Möbius, ballon de lune, un kilt écossais) lorsque la prose l'est moins, des marquis bien échauffés et un Oronte grandiloquent à la démarche saccadée, des pauses textuelles fabuleuses où certains mots comme race ou tirer marquent l'auditoire (par la façon dont ils sont scandés).
D'un côté donc le classicisme et l'intemporalité, de l'autre le modernisme et l'art de faire aimer un texte qui a priori ne soulève pas un grand enthousiasme (enfin de ma part). C'est tout le talent de Jean-François Sivadier : s'entourer de comédiens justes (prouesse de Alceste-Nicolas Bouchaud, intelligence de jeu chez Philinte-Vincent Guédon, une Célimène-Norah Krief malicieuse et gourmande etc), s'inspirer des écrits de Molière, les transmettre et s'en évader. Il sublime l'amertume et la rend comique, accentue la part d'ombre et de lumière de chacun (exceptés Philinte et Éliante, dignes représentants de l'équilibre parfait), soulève les différentes problématiques :
Peut-on toujours dire la vérité ? Doit-on toujours l'avancer ? Quelle est la différence entre morale et éthique ?
Le Misanthrope présenté comme une comédie dramatique, en devient tragique avec son héros détaché de tout et de tous au nom d'une pureté virginale et avec des personnages amoraux qui manipulent ou dénoncent la réalité (Célimène, Oronte, Arsinoé) pour arriver à leurs fins (une position sociale plus assurée, le rêve de gloire, l'amour d'Alceste). Éliante et Philinte tentent le contrepoids en vain. Intransigeant et entier, l'atrabilaire s'éloigne de ce monde qu'il honnit malgré la parade de ces derniers, tel un dépressif s'enfonçant dans sa maladie, en tournant sur lui-même.
Livre des éditions classiques Larousse
durée du spectacle : 2h30 sans entracte (le temps file si vite !) au Théâtre du Nord à Lille du 29 avril au 9 mai 2013
et un de plus pour les challenges de Sharon et d'Eimelle
Oyez, visiteurs et visiteuses de ce blog ! Sachez que swapper avec Syl
vaut toutes les intrigues de James Bond réunies. Avec elle, vous
apprendrez qu'un colis trop volumineux et bien ficelé fut refusé par une
guichetière zélée, que Monsieur Syl aux yeux de velours
fit fléchir l'agente (ou la gente, c'est vous qui voyez) postale en un clin d’œil (ah, quel regard, ce Monsieur Cil Syl
!) et enfin le viaduc oublié qui s'annonce. Quelques sueurs froides et
du suspense : allais-je recevoir en temps et en heure l'envoi de ma
binômette, sans être présente chez moi ? (je vois qu'il y en a qui cogitent dur !)
Heureusement, intervint ma copine F, intermédiaire de charme et efficace (normal pour une James Bond Girl), surtout quand elle me rappela que, vue la taille du truc, il n'était pas question qu'il stagne dans une boîte aux lettres, puisque de toute façon il n'y entra point : imparable logique !
une caverne de paquets : Noël au printemps !
Bref, voici le colis et d'avance un immense merci à toi, Syl , pour ton incroyable générosité et ta faculté d'adaptation face à une situation aggravante, à toi, Asphodèle,
pour cette belle expérience. (mon tout premier swap de ma vie !) et à
F. sans qui ce message se serait autodétruit avant même d'avoir existé
(euh ...)
Puis arrivent le temps
des surprises et de l'affolement : Syl m'a indéniablement trop gâtée !
D'ailleurs mes enfants participent à l'ouverture des cadeaux tellement
les surprises sont nombreuses.
Avant (du vert, du blanc et un peu de rose et de bleu)
Après (la folie !)
Syl m'incite à jardiner avec un carnet de plantation accompagné des semences de capucine et de potiron, a parfaitement compris que j'étais une brêle en cuisine (une manique, un gant, deux torchons et des serviettes de table m'éviteront des bobos ou des salissures en tout genre) mais ne désespère de m'apprendre la recette du Caprice Berrichon. En cas d'efforts surhumains, pas d'inquiétude : mon goûter réconfort avec un ravissant mug rose et de la bonne confiture me redynamisera. À moins qu'un soin détox (visage et corps) ou bien deux Surf Fizz au moins ne se révèlent indispensables, dans une ambiance parfumée à la bergamote et au pamplemousse. Aucun risque de prendre froid ensuite, avec le magnifique foulard bleu marron que Syl m'a réservé. Pour compléter la relaxation, deux livres m'attendent - Oh boy (de Marie-Claude Murail) et Mauprat (de George Sand) - que je n'oublierai pas de découvrir sachant que Madame Sand veille (en format carte postale) sous les Poiriers en fleurs
de Vincent Van Gogh en MP, surveillée de près par les MP de C. et de V. Et si l'envie d'écrire me prend : trois
carnets peints restent à ma disposition et attendent les jets du
ravissant stylo au tronc boisé, aussi ravissant que ceux reçus (tout de cuir vêtus) par mes enfants.
Une
petite sortie en ville s'annonce : hop je sors le porte-monnaie bleu
qui tue (parce que lorsqu'on le découvre, on tombe forcément sous son
charme et verte de jalousie de ne pas le posséder), je ne perds plus mes
clés grâce à ma grenouille porte-bonheur, enfile le collier du printemps et n'oublie mon sac et sa pochette qui donnent la bonne humeur au moindre regard (effet Syl assuré !). De retour, je suspendrai mon collier et le foulard à l'aide d'un ravissant oiseau (façon Cendrillon). N'étant plus un cœur à prendre, j'accrocherai celui que m'a envoyé Syl au pied de mon sapin lors du prochain réveillon, avec cette première prière : que Syl soit heureuse parmi les siens !
J'en vois qui ricanent mais attendez que je dégaine mon arme secrète (la nomination) !!!!!! Après avoir durement rempli le first one (en triple exemplaire, je rappelle mon exploit), v'là-t'y pas que Miss Cath devenue une jolie Coccinelle a décidé que ce n'était point assez. Et Molière (qui pense à Molière, hein ?), Jean-Bapt qui hurle de douleur car deux billets sur sa très chère œuvre attendent toujours que je m'occupasse d'eux. Alors telle une faible personne, j'ai dit oui mais avec conditions :
1) je ne donne pas 11 nouveaux faits (parce que cela me prend trop de temps et surtout cela ne vous intéresse plus !)
2) je réponds bien sûr aux questions de Coccinelle (à défaut d'en acheter une)
3) je garde mes questions de mon premier award
4) il va falloir que je trouve 11 destinataires (mais j'ai déjà une
grosse idée... je rigole d'avance). Peut-être pas 11 mais j'essaierai
d'atteindre ce nombre.
Let's go !!!!!!!
Les 11 questions de Coccinelle
Trois questions sur le blog :
1. Ton blog, quand et pourquoi t'es-tu lancée ? j'ai lancé le blog le 25 septembre 2011 : telle une nombriliste, j'avais envie d'un espace personnel consacré à MOI, MOI et encore MOI (et accessoirement à ma lecture)
2. As-tu changé de plate-forme en cours de route ou prévois-tu de le faire et pourquoi ?non, je suis bien sur Blogspot : c'est rustique et pratique. Pas de méchantes surprises, pas de mail intempestif suite à une chronique littéraire.
3. Penses-tu que ton blog existera encore dans quelques années ? aucune idée mais le fait qu'il existe embellit ma vie : il y a des moments extraordinaires de solidarité entre blogueurs et cela me fait vraiment un bien fou de les vivre.
Trois questions sur les goûts du moment (ça promet !)
4. Ton livre préféré en ce moment ?en ce moment je lis des livres sympas mais pas de réel coup de cœur. Je ne m'inquiète pas. Je ressens une vraie boulimie de lecture et c'est très agréable.
5. Ton film préféré ou ta série préférée en ce moment ? je regarde très peu la télé (j'ai vécu 16 ans sans et c'était super). Mon film préféré est peut-être Brassed off (Les Virtuoses) ou peut-être Mémento (que je partage avec Shelbylee)
6. Ton artiste préféré ou ta chanson préférée en ce moment ?je sèche tout cela à cause de Sylire: j'écoute son livre audio L'embellie et du coup, plus de musique !
Trois questions sur la vie :
7. Quel serait le menu du repas si tu m'invitais ? un cake aux olives et tomates séchées, une quiche lorraine t un moelleux au chocolat : c'est tout ce que je sais cuisiner !
8. Préfères-tu la vie rurale ou la vie citadine et pourquoi ? la vie rurale : j'aime contempler la nature et je n'en peux plus du béton !
9. Où passeras-tu tes prochaines vacances ? en Belgique (une fois !!!!!! il fallait que je la fasse) dans les Ardennes et ce sera du mercredi au samedi (message perso àSyl: On a bien fait !)
Et deux questions plus persos :
10. Si tu étais une couleur ?le bleu et le rouge ex-æquo
11. Si tu étais un animal ? une marmotte
Dernière minute qui date du 5 mai mais je viens de m'en apercevoir (quand je vous dis que je suis en excellente forme physique !!!!!) : Cristie s'y met et en rajoute une louche !!!!!! (au point où j'en suis)
1- Que pensez-vous de cette citation du Petit Prince : « Les hommes, dit
le petit prince, ils s'enfournent dans les rapides, mais ils ne savent
plus ce qu'ils cherchent. Alors ils s'agitent et tournent en rond ...» ? C'est un peu le risque lorsqu'on fonctionne dans l'urgence sans recul :parfois il est bon de prendre le temps.
2- Et celle tirée de « L'attentat » : « Souvent on ne se rend pas compte
des opportunités qui s'offrent à nous ; non pas parce qu'on ne les voit
pas, mais parce qu'on y croit pas » ? Vrai aussi, la période actuelle est propice aux opportunistes et à ceux qui savent se créer un réseaudonc foncièrement à des gens qui croient en eux (et parfois en oubliant les autres)
3- Quel défi aimerais-tu surmonter ? celui de sauter en parachute : se lancer dans le vide, j'aimerais bien !
4- Quel est ton meilleur moment de la semaine ? la soirée où tout est calme et en repos.
5- Quel personnage de livre aurais-tu aimé être ? vaste et intéressante question : j'y réfléchis encore (c'est dire !)
6- Quel est ton livre préféré ? Je n'en ai pas et d'ailleurs serais super embêtée en cas d'île déserte et tout le tintouin
7- Quel(s) livre(s) aimerais-tu faire connaître à un ou une amie qui lit peu ? Je lui proposerais volontiers Jolie libraire dans la lumière de Frank Andriat
8- Quel est ton meilleur endroit pour t'adonner à ta passion de la lecture ? mon lit !
9- Quel est ton meilleur souvenir d'enfance ? la journée du 24 décembre au ciné avec mon père et mes frères pour laisser ma mère tranquille à la maison puis le réveillon, nous tous réunis.
10- Dans quel livre as-tu prélevé le plus de citations ? je suis paresseuse : je ne relève quasiment jamais les citations : je sais, j'ai tort.
11- Confie moi un de tes rêves ! non, mes rêves font de ma vie ultra-intime et insondable.
Mes 11 questions
1- Si tu étais un mot ?
2- Si tu étais un événement ?
3- Si tu étais une image ?
4- Si tu étais une fleur ?
5- Si tu étais un mensonge ?
6- Si tu étais un pays ?
7- Si tu étais une idée ?
8- Si tu étais un texte ?
9 - Si tu étais un objet ?
10- Qui t'a donné l'envie de bloguer ?
11-Quelle empreinte veux-tu laisser ?
et maintenant ceux et celles qui vont souffrir :11 faits sur vous, les réponses à mes 11 questions, vos 11 réponses et vos 11 victimes !!!!!
Jérôme (parce que le blanc lui va à ravir et parce que je l'ai déjà menacé d'un troisième award : il faut que je tienne mes promesses),ICB (pour vérifier qu'il n'est pas rancunier), Pyrausta (parce que son blog participatif me touche), Hélène Choco (entre deux biberons, répondre doit être possible), Piplo (qui le mérite bien),Fleur (qui a un si joli pseudo), Violette (parce qu'elle est ... chouette !), Ys (si tu as le temps et l'envie), Yohan (non, je ne t'oublie pas !), Zarline (parce que c'est une... copine) et Zazy (qui est priée de sortir du métro). Et un bonus àSophie (pour que vous alliez tous découvrir son nouveau chez elle). Je suis ravie car Cécile MdLà la sensibilité qui me touche et Béatrice29 au blog bleu roi ont repris mes questions : merci infiniment de vous être prêtées au jeu !
évasion musicale (en hommage à une réponse d'ICB) J'adore cette chanson, BB n'a pas souhaité créer un clip vidéo dessus : celui que je vous propose oublie un u à gueulé (indulgence donc car il a le mérite d'exister et d'illustrer cette splendide chanson)
Je dois l'achat de ce livre grâce à une chronique engageante d'Olivia de Lamberterie dans l'émission Télématin, émission que j'ai eu l'occasion de mirer une matinée à l'hôpital en compagnie de mon papounet. J'ai pensé qu'une petite révision grammaticale ne me ferait pas de mal : j'ai bien fait !
Dans un pays fort, fort lointain, vit un dictateur quelque peu analphabète et surtout bête (normal pour un dictateur, cela dit en passant !). Réduire la liberté physique de ces concitoyens ne lui suffit plus, il s'attelle à une liste officielle de douze mots autorisés, et rien de plus. Pénurie de langage, raccourci de communication, un incendie littéraire si vite arrivé et la résistance qui s'organise. La révolte des autres mots, une maîtresse survoltée, une classe en ébullition intellectuelle, et en avant la création !
Cette fable des temps modernes utilise tous les bons procédés de narration : une histoire sympathique avec une héroïne mutine (Jeanne), des personnages secondaires attachants (la maîtresse Laurencin, le sage Le Capitan) ou hauts en couleur (les frangines Colette et Marguerite Bonaventure que le latin et le grec séparent !, les renforts forts en verlan), des lieux insolites (l'Académie Française devenue une mine d'or, le TDM, les cafés Au divorce joyeux et Aux mots d'amour) illustrent cette intrigue brillante, facétieuse et foncièrement intelligente. Erik Orsenna aurait pu tomber dans le tout didactique, agrémenté de pédagogie.
Il n'en est rien : il ouvre le lecteur à la fabrication du langage, lui montre l'étonnante richesse des idiomes étrangers et en quoi tous interfèrent, rappelle que plus une personne possède un vocabulaire riche, meilleurs seront sa communication et ses liens avec autrui, car à une situation donnée, elle emploiera le mot juste (les synonymes se rapportent à une même idée globale mais lui confèrent chacun, une nuance subtile qui est parfois bon de préciser). Erik Orsenna évoque le langage en constante mouvance, enrichi régulièrement par des termes nouveaux (exemples récents : internaute, logiciel, courriel, pourriel etc).
Les dessins de Camille Chevrillon colorisent La Fabrique des mots, illustrent joliment les scènes décrites, rendent la lecture d'autant plus active et concentrée.
Découpé en seize courts chapitres, ce texte idéal ouvre sur l'apport fondamental de l'étymologie, éclaire sur les données historiques intéressantes, renforce le lien entre liberté individuelle, solidarité intergénérationnelle (nous sommes nourris des mots des autres et des anciens) et culture intellectuelle.
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« Quand tu inventes un mot, tu éclaires ce qui était dans le noir. Tu précises ce qui était confus. Tu sépares ce qui était mélangé. Tu fais naître quelque chose qui n'existait pas. »
J'ai proposé à mon V. (9 ans) de le lire. Voici ses impressions : mon V. a apprécié l'explication sur l'origine des mots, a bien aimé l'histoire et le sens des dessins, mais n'a pas adhéré au graphisme de Camille Chevrillon. Voilà !
Cela fait un temps certain que je n'aie lu Jean-Philippe. Et il a fallu une chouette rencontre avec Une Comète pour une nouvelle prise de contact. Je sais maintenant pourquoi je pris mes distances avec cet auteur.
Et rester vivant : tel semble le leitmotiv quand tout part en quenouille autour de vous au détour d'un banal accident de voiture ou d'un triangle amoureux Samuel-Laure-itou en perpétuel déséquilibre. Heureusement, viennent à la rescousse Lloyd Cole, Rich et Morro Bay. En avant le road movie !
J'aurais pu adorer ce livre et pourtant je suis restée sur la touche, en bordure d'autoroute (c'est ballot pour un road-reading, non ?)
Pourquoi ? Tout simplement parce que j'ai eu le sentiment de relire un même scénario : ici, une pincée de Juke-Box (avec l'instantané musical d'un souvenir), là une reformulation de Passage du gué (l'état de survie physique et psychique face à un deuil insurmontable, l'exploration du trio amoureux ambigu) et au final peu d'empathie à l'égard des personnages (deviendrais-je totalement insensible ?). Jean-Philippe Blondel ne tombe jamais dans le larmoyant ni la facilité, raconte le quotidien et les anecdotes qui centrent le héros dans le réel, le relèvent d'une certaine façon. C'est suffisant pour rendre son récit digeste et toucher une audience large. J'en demande toujours plus !
Cette œuvre est autobiographique (ce que j'ai découvert après ma lecture) et je comprends la pudeur de l'auteur à ne pas trop en dire et ne pas tout révéler. Je regrette juste qu'il n'ait pas lié ses personnages dans une fiction, qu'il ait juste raccroché des phrases (écorchées, souvent belles) à des situations (souvent plates) sans harmonie littéraire. Il est vrai que Jean-Philippe Blondel ne s'est pas donné la tâche facile, sa problématique étant « comment expliquer le vide ? ». Il s'est donc trouvé face à un mur. Nombreux furent les lecteurs à considérer ce obstacle franchi avec brio et excellence. Je considère que l'auteur a atteint le sommet mais n'a pas su en descendre pour la simple raison qu'il lui fallait à nouveau s'oublier et basculer dans l'abîme. Trop violent.
Bref, je reconnais l'énorme difficulté à rédiger une autofiction à l'affect si lourd et conçois que Delphine de Vigan avec Rien ne s'oppose à la nuit a parfaitement maîtrisé l'exercice, en raison d'une situation propre qui me semble plus « légère ». C'est dire.
Taguée par Asphodèle, Liliba et Lili, je me devais de répondre au Liebster Award . Vous pensiez échapper à d'autres révélations me concernant, eh bien c'est raté !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le principe :
I. Je doit écrire 11 faits sur moi (comme si, cela vous intéressait !!!!!)
II. Je réponds aux questions que les personnes qui m'ont taguée ont postées (of course !) et je crée 11 questions destinées aux personnes que je vais taguer (ça, c'est moins sûr me concernant)
III. Je choisis 11 personnes et je mets un lien vers leur blog dans mon post (choix très difficile, tout dépend de mes questions, si j'en trouve)
IV. Je les informe sur leur page (si j'y pense)
V. Je ne peux pas taguer les personnes qui m'ont taguée ! (quel dommage !)
Bon, ben y'a plus qu'à ! Mes révélations (pas encore dites : je vous arrête de suite, rien de trop croustillant, ma vie est d'une platitude affligeante)
1- Mon deuxième prénom est Jeanne et je me dis que le hasard fait bien les choses.
2- Je n'écoute plus Le Masque et la Plume sur France Inter en raison de la présence de guignols comme Jean-Louis Esine et Arnaud Viviant. C'est un crève-cœur car je m'empêche d'entendre les commentaires intelligents de Patricia Martin.
3- Mon professeure de philosophie de Terminale avait noté une dysorthographie grave chez moi. Cette remarque sur le coup m'avait un poil vexée mais avec le recul, je me demande si je n'ai pas compensé toute ma vie une dyslexie légère.
4-J'aime les États-Unis : j'y suis allée quatre fois et je n'ai qu'une envie : y retourner !
5-Je n'aime pas parler de moi : résultat je sèche depuis trois minutes sur ce questionnaire ! Vous ne le voyez pas mais franchement cet exercice reste difficile pour moi !
6- Je sais pourquoi je suis enseignante grâce au livre Stoner que m'a offert Une Comète : parce que j'éprouve de l'amour !
7- Je suis native de Nantes (mais je crois que je l'ai déjà signalé)
8-Je ne supporte pas les magasins ouverts les jours fériés : pourquoi infliger à d'autres ce qu'on n'apprécierait pas de subir soi-même, à savoir un jour chômé en moins ! Résultat : ces journées-là, je reste à la maison avec ma petite famille ou je me promène dans les bois : non mais !
9- Je change de décennie très bientôt et cela ne me met pas en joie !!!!!!!!!
10- Je possède une voiture rouge (couleur idéale pour la repérer de loin).
11- J'aime la fête du travail (un jour essentiel à mes yeux) et je vous souhaite un excellent 1er mai à tous et à toutes !
Quel a été le plus beau jour de ta vie ? le moment où j'ai découvert le visage de mes enfants : indescriptible !
Le pire ?le décès de ma grand-mère
Quelle est l’idée en ce moment qui t’angoisse le plus ? la santé de mes proches
Le livre que tu offres systématiquement à tes amis ? je m'adapte surtout à la personne à qui je vais offrir le livre. J'ai beaucoup offert Eldorado de Laurent Gaudé.
Celui que tu offres à ta belle-mère ou aux gens moyen-moyen ?J'aime beaucoup ma belle-maman et je viens de lui offrir le dernier livre Les reflets d'argent de Susan Fletcher grâce aux chroniques de Clara et de Cathulu !
Ton expression ou gros mot préféré ?M...e (no comment)
Aimes-tu les vacances ? Oui beaucoup, elles sont indispensables pour me ressourcer
La première chose à laquelle tu penses en te réveillant ? à me lever (et parfois c'est dur !)
Te vois-tu bloguer dans dix ans ?aucune idée. Je n'aime pas anticiper sur du long terme. Je veux garder ce plaisir de bloguer : je ne le vois pas comme un marathon !
Un film où tu es sortie avant la fin ?aucun mais certaines scènes du dernier Tarantino m'ont pas paru si insoutenables que je ne verrai pas de sitôt un autre film de lui
Et enfin quelle est ta devise, si tu en as une (ou plusieurs) ? Carpe diem (définitivement)
Bloguer, c’est bien. Mais quelle place votre blog tient-il dans votre vie ? une place de plus en plus grande : j'ai fait la rencontre physique ou virtuelle de personnes extras et j'aime nos échanges !
Citez une ou plusieurs choses qui vous rendent folle (fou) de rage.la politique non de gauche de notre gouvernement actuel (ce n'est pas pour cela que j'ai voté en 2012)
Et quelque chose qui vous fait fondre instantanément de plaisir ou bien de bonheur. le retour du soleil, mon cerisier en fleurs (avec ses copains des jardins avoisinants)
Quel personnage auriez-vous aimé être, et pourquoi ? (d’autrefois ou
de maintenant, de l’histoire, du show-bizz ou du monde politique…). Je m'aime assez bien et j'éprouve une énorme admiration pour Nelson Mandela
Qu’est-ce que la folie pour vous ? un terme clinique pour moi (oui, je suis indubitablement sérieuse)
Un gros regret dans votre vie ?je n'en ai plus et en cela, j'ai bien grandi dans ma tête !
Demain on rase gratis… qu’est-ce que vous remettez toujours au lendemain ? Êtes-vous adepte de la procrastination ? oui mais parfois, il faut se lancer parce qu'il y a ... urgence !
Vous a-t-on déjà fait une surprise, une vraie ? bonne ou mauvaise ? Est-ce que vous aimez ça ?j'aime les surprises et j'en ai eu de vraies et magnifiques, en particulier par des copines blogueuses que je remercie infiniment.
Demain, vous n’avez plus besoin de gagner votre vie. Comment occupez-vous votre temps ? je lis beaucoup, je blogue, je jardine, je fais du sport, je me mets aux arts plastiques et pourquoi pas à la musique, je visite des musées, je voyage... Finalement je suis plus active que maintenant !
Un rêve fou ? gagner au loto pour vivre vraiment la question 9.
Dites-vous facilement aux gens qui vous tiennent à cœur que vous les aimez ? oui, j'essaie dans la mesure du possible et si je n'y arrive pas, mes gestes (ma présence, mon attention) parlent pour moi.
Les questions de Lili
1.Qu'est-ce qui te met la pêche le matin ?un bon petit-déj : manger est une activité que j'adore ! 2. Quelle(s) musique(s) pensent souvent dans tes oreilles ces derniers temps ? j'écoute Adele et son album 21 : pas gai mais très beau ! 3. Quel livre voudrais-tu me faire découvrir ?oh, la question difficile : peut-être Sauver Mozart de Raphael Jerusalmy 4.Quelle est ta prochaine destination/envie de voyage ?quinze jours dans les Alpes cet été à crapahuter avec mes enfants et mon cher et tendre. 5. Quel serait ton menu idéal pour régaler les gens que tu aimes ?je ne suis pas un pro de la cuisine mais la raclette en plein hiver, franchement c'est top ! 6.Si tu devais écrire un livre, tu aimerais qu'il parle de quoi ? J'essaierais de ne pas parler de moi. 7. Si tu croisais Dieu à l'arrêt de bus et que tu avais 20 min à attendre à côté de lui, tu lui raconterais quoi ? Rien de spécial : il ne peut pas grand chose à la bêtise humaine ! 8. As-tu une passion/un hobbie en dehors de la lecture ? Quel est-il ? le sport assurément : activité indispensable 9. Quel est ton petit péché coupable ?le chocolat 10. Quel est ton auteur fétiche ? je n'en ai pas particulièrement, j'aime suivre certains auteurs mais ne m'attache pas continument à un type d'écriture, j'ai envie d'élargir mon horizon littéraire. 11.Si tu pouvais voyager dans le temps, à quelle époque irais-tu ? Pourquoi ?je reste là : je ne suis pas nostalgique.
Mes 11 questions
1- Si tu étais un mot ?
2- Si tu étais un événement ?
3- Si tu étais une couleur ?
4- Si tu étais une fleur ?
5- Si tu étais un mensonge ?
6- Si tu étais un pays ?
7- Si tu étais une idée ?
8- Si tu étais un texte ?
9 - Si tu étais un objet ?
10- Qui t'a donné l'envie de bloguer ?
11-Quelle empreinte veux-tu laisser ?