Il est arrivé

Pensez à l'acheter pour vous, pour l'offrir. C'est pour une excellente cause et surtout une bonne idée pour ce recueil intitulé Quelle bonne idée ! Je vous en parle dès que possible.

Message perso à Alexandra du super blog Je lis, je blogue : j'aurai d'autres idées de lectures pour ton super défi de janvier 2026 concernant les recueils de nouvelles, j'ai capitalisé !

[RDV en chanson] No name - Indochine

Pour ce très chouette rendez-vous avec Anne  je vous propose le dernier titre sorti d'Indochine : No name.

Indochine est un groupe cher à mon cœur, un groupe qui se renouvelle et fait des propositions artistiques dans l'air du temps : ce groupe sait le capter -cet air-, et assume, à travers ses chansons, ses positions pleines d'humanisme, d'humanité et de convictions. Merci à Indo pour ce titre sans nom "No name" qui parle de genres et de vie, juste de vie, d'espoir et de bonheur. Enjoy and stay alive !

 

 

Il y a une fille comme toi, oui comme moi, à la route infinie.

Il y a une vie comme toi, comme moi, et ça n'en finit pas.

On aimerait retourner le monde et regarder droit devant. 

La vie, maintenant !


Il y a une fille comme toi, une fille comme moi, qui part vers l'infini.

Il y a un garçon comme toi, un garçon comme moi, et ça n'en finira pas.


C'est comme un soleil sans fin, comme un ciel qui nous appartient.

Et tout ce qu'on y trouvera, c'est juste un endroit pour toi et moi.

Sous les volcans, regarde-moi et souris-moi !

Est-ce que ton cœur bat pour moi ?

Et que personne ne nous fracasse à notre place.

Et tant pis si le ciel ne nous veut pas !

Allez, viens avec moi !

 

Il y a un genre comme toi, un genre comme moi, à la route infinie.

Il y a un genre comme toi, comme moi, et ça n'en finira pas.

On pourra retourner le monde, se regarder justement.

La vie, maintenant !

 

Paroliers : Sirchis Nicolas / Delaume Chloe / Kozmik Charline 

 

Je profite de ce petit post pour remercier les artistes, les radios et télévisions publiques françaises (France Inter et France TV, à fond), les journalistes du Monde et de Ouest-France, qui font bouger les lignes tout doucement mais sûrement, qui apportent de la visibilité sans brusquer, pour rendre les personnes invisibles plus visibles, pour donner aussi la voix aux présentateurs et présentatrices aux standards plus représentatifs que ceux des mannequins. Merci pour les fictions (séries, films), les documentaires et les concerts du quotidien. Merci aussi à toutes ces émissions de jeux populaires en fin de journée qui font travailler les méninges tout en s'amusant, qui laissent leurs participantes et participants parler respectivement de leur compagne ou compagnon. Grâce à toutes ces petites actions, on rend ce monde plus tolérant, sans rien lâcher, parce qu'y a du boulot, du gros boulot !

Mon chien Stupide - John Fante ***

Mon chien Stupide raconte l'impact de l'arrivée d'un molosse un peu bizarre, aussi impressionnant  qu'imprévisible, dans une famille complètement barrée. 

 

Avec une plume alerte,  John Fante nous montre un héros père de famille, écrivaillon à ses heures et sans le sou (alignant les scénarios pour séries à défaut de pitchs de romans) vampirisé par le charme canidé. A ses côtés, sa femme qui supporte le molosse tant bien que mal (surtout mal et à raison), des enfants plus ou moins reconnaissants, plus ou moins autonomes aussi, des voisins ulcérés. Dans Mon chien Stupide, l'humour de John Fante est caustique : les relations familiales sont sinueuses et les liens d'attachement parfois tortueux, une famille dans laquelle dire l'amour et la vérité prend des chemins bien détournés, mais aussi et surtout, une famille tout court. Mon chien Stupide présente un couple à l'aube du départ des enfants parfois précipité par un chien tout sauf stupide mais surtout bien déterminé à tout faire voler en éclats. Intéressant et à découvrir.

Éditions 10/18 

Traduction de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent

Et ma participation (catégorie GROS MOT : Mon chien STUPIDE) pour ma ligne du Petit Bac 2025 d'Enna

 

[BD] Musée - Chabouté ****

C'est fou d'imaginer une telle vie nocturne dans un musée parisien comme le fabuleux musée d'Orsay. C'est fou et c'est qu'a fait le sieur Chabouté dans le très bel opus Musée si joliment nommé ! 

Alors oui, le musée vit la nuit et il s'en passe des choses : des querelles à n'en plus finir, des tests d'un espace usager bien énigmatique, des moments pour se raconter la journée, des retrouvailles touchantes le temps de quelques heures, une quête du regard de nuit comme de jour, des gossips aussi... Et puis, il y a le jour, avec les visiteurs et leur pratique toute personnelle d'observer l'art, leur étonnement, leur surprise, leur rejet, leur questionnement. Il y a parfois des détails de cadre qui préoccupent davantage que l’œuvre cernée. Tout ce microcosme foisonnant de jour comme de nuit fait de ce musée une mosaïque humaine et artistique.

Clairement quand on referme ce livre, on a surtout envie de découvrir ou de retourner voir le musée d'Orsay qui vaut pour son cadre d'exposition et bien entendu, pour la richesse des œuvres qu'il expose : je ne suis pas objective, j'adore ce musée (sa collection fantastique de toiles impressionnistes, les autres œuvres, son horloge, ...), j'aime y déambuler et l'imaginer avant lors de son autre usage (dédié aux transports). 

Chabouté a su sublimer ce lieu, le raconter et décrire son appropriation par la foule curieuse de visiteurs, et nous propose une immersion toute douce en noir et blanc. Il ne s'essaie pas à la copie, il suggère et met en mouvement. C'est bien et intéressant.

Je dois cette lecture grâce à l'avis d'Enna : merci, Enna

Éditions Vents d'Ouest

Autres avis : Enna, Violette, 

Du même auteur : Construire un feuFables amères - De tout petits riens - Pleine lune - Plus loin qu'ailleursQuelques jours d'été - Terre-Neuvas - Tout seul - Un peu de bois et d'acier  

 

[BD] Astérix en Lusitanie - Fabcaro (scénariste ) et Didier Conrad (dessinateur) [entre *** et ****]

J'ai passé un bon moment à découvrir Astérix en Lusitanie. J'y ai grandement apprécié les noms et prénoms des nouveaux personnages (et de nombreuses fois, j'ai gloussé à les lire, c'est dire !). J'ai redécouvert notre Obélix qui révèle un talent de comique que je ne lui connaissais pas : merci, Obélix, d'être toi, avec ta naïveté si chouette, ton sens de la répartie, ta mauvaise foi(e de morue). 

Voilà, après un début un peu light et un scénario qui aurait mérité un peu plus de consistance au niveau de l'intrigue principale, Astérix en Lusitanie prend son envol portugais et suit un mythe relevé par les jeux de mots et les clins d'oeil dynamiques : certains sont datés et font référence à des métiers qui n'existent plus (comme celui de présentatrice de programmes de télévision par exemple) mais la plupart sont accessibles à tout public. Les pirates ont un petit rôle, le fado devient une arme de guerre, la mélancolie propose de belles envolées lyriques (n'en déplaise à Assurancetourix, qui n'est pas là pour le voir ni l'entendre.), les délicieux pastels de nata sont des armes de destruction/gustation massive. Le régime alimentaire de morues ne convient pas à notre Obélix qui vit mal cette mission top secret de sauver Mavubès, injustement accusé d'empoisonnement, surtout s'il faut toucher un peu à ses tresses. On voit l'effort sur le vocable, j'aurais bien aimé un jeu de mots sur le "merci" portugais si typique de cet idiome. Les dessins sont chouettes et dans la continuité des précédents Astérix. Bien sûr, on n'évite pas les clichés pour mieux s'en moquer et les dégommer : tout cela est bienveillant sans être irrévérencieux.
 

Bref, Astérix en Lusitanie est sympa à découvrir : cet album m'a fait du bien et c'est bien là, le principal, surtout en ces temps de morosité ambiante. Alors un grand merci à Fabcaro qui a relevé le défi du second tour et à Didier Conrad de faire perdurer cette série qui est ma madeleine de Proust.

Éditions Hachette

Autres avis : Dasola

Des deux auteurs réunis (Fabcaro et Didier Conrad) :  le très bon album d'Astérix L'iris blanc 

De Fabcaro tout seul :  Le discours, Zaï zaï zaï zaï